Né le 6 août 1920 à Petit-Bornand (Haute-Savoie), exécuté sommairement le 29 mars 1944 à La Balme-de-Thuy (Haute-Savoie) ; cheminot ; résistant des Glières.

Marcel Sonnerat vivait avec ses parents, Anasthase Sonnerat, employé à la S.N.C.F., et Julia Louise Nicoud, tous deux domiciliés à Ville-la-Grand (Haute-Savoie) où Marcel Sonnerat exerçait lui aussi le métier de cheminot.
En 1943, il prit le maquis et rejoignit le Plateau des Glières en février 1944. Après l’ordre de décrochage du 26 mars 1944, il fut capturé par les Allemands qui l’emmenèrent au Villaret, siège de la Gestapo à Thônes.
Il fut abattu d’une balle dans la tête au lieu-dit Sur-les-Îles, près de la cascade de la Belle Inconnue à La Balme-de-Thuy, le 29 mars 1944, à 16 heures. Il est inhumé dans la nécropole militaire de Morette, tombe n°94.
Il est déclaré « Mort pour la France » le 22 août 1946, homologué FFI, et le titre d’Interné résistant lui a été attribué en 1956. Son nom est inscrit en rouge sur l’une des stèles du monument aux morts de Ville-la-Grand. Il figure également sur le Mur du souvenir érigé à l’entrée du cimetière de Morette avec une erreur de prénom (Michel), ainsi que sur la stèle élevée au bord de la route sur le lieu de son exécution.
Sources

SOURCES : Michel Germain, Haute-Savoie Rebelle et martyre, Mémorial de la Seconde guerre mondiale en Haute-Savoie, La Fontaine de Siloé, 2009. — Hervé Barthélémy et Véronique Desormeaux dans Cheminots victimes de la répression 1940-1945 Mémorial sous la direction de Thomas Fontaine, éd. Perrin/SNCF Paris, 2017, p. 1376. — MémorialGenWeb. — Mémoire des Hommes. — Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 552760.

Michel Germain, Dominique Tantin

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