Né le 19 septembre 1919 à Til-Châtel (Côte-d’Or), mort en action le 15 novembre 1944 à Sainte-Marie (Doubs) ; militaire ; résistant du régiment FFI de Bourgogne.

André Radouan était le fils de Louis Georges, âgé de 46 ans, négociant et de Marie Amélie Barbe, âgée de 40 ans, sans profession. Il se maria le 12 décembre 1942 à Brantôme (Dordogne) avec Lyliane Jeanne Charlotte Girard.
Il sortit de l’école de Saint-Cyr dans la promotion "Amitié Franco-Britannique" (1939-1940).
Il entra dans la Résistance au maquis Tabou 2 (Côte-d’Or) et s’engagea après la Libération au régiment de Bourgogne. Il fut affecté comme lieutenant dans le 6e compagnie du 2e bataillon. .
Le 15 novembre 1944, la compagnie reçut l’ordre d’attaquer vers Bretigney, la cote 336, le Bois du Chênois et Sainte-Marie (Doubs). Partie de Montenois elle se heurta à des unités allemandes bien retranchées dans des blockhaus et qui ouvrirent le feu au mortier et à la mitrailleuse. Les pertes FFI furent très lourdes. Il y eut 20 tués dont André Radouan tué par éclats de mines à Sainte-Marie (Doubs) et 36 blessés.
La mairie de Sainte-Marie n’a pas trouvé d’acte de décès.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué au grade de lieutenant des Forces Françaises de l’intérieur (FFI), dans les dossiers du SHD de Vincennes GR 16 P 497140 et AC 21 P 139726 (non consultés).
Il reçut à titre posthume la Croix de guerre 39/45.
Son nom figure sur les plaques commémoratives du hall d’entrée du Lycée Carnot, à Dijon. (Côte-d’Or).
Sources

SOURCES : Gilles Hennequin Le régiment de Bourgogne, Dijon-Quetigny 2006.— Mémoire des Hommes.— Mémorial genweb.— État civil (acte de naissance).

Jean-Louis Ponnavoy

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