Né le 17 juillet 1885 à Maria (province d’Almeria, Andalousie, Espagne), mort le 21 août 1944 à Saint-Girons (Ariège) pendant les combats de la libération de cette ville ; manoeuvre ; résistant de l’AGE (Agrupación de guerrilleros españoles), mort en action de combat.

Dans une liste manuscrite, Claude Delpla a signalé, en même temps que celui de Manuel Redondo, le nom de Juan Benedito comme ayant été tué le 20 août 1944 à Saint-Girons. Narcisse Falguera (op. cit., 2004, p. 123) signale son nom parmi les résistants de l’AGE tués en Ariège (liste comprenant quelques erreurs). Il appartenait à la 3e division (Ariège) de l’AGE. Il a été blessé le 20 août 1944 lors des combats pour la libération de Saint-Girons. En août 1944, il était veuf. Son acte de décès dressé le 23 août 1944 indique qu’il est mort le 21 août à 19 heures alors qu’il se trouvait "casuellement" au 23 rue de l’Hôpital, adresse de l’hôpital de Saint-Girons où est signalé aussi le décès de Joseph Soueich, plus tôt à 13 heures. Les autres guérilleros connus ayant été tués le 20 (ou 21) août à Saint-Girons (Ariège) portaient d’autres noms : Mariano Cales, Manuel Navarro, Manuel Redondo.
Son acte de décès signale qu’il était domicilié à Saint-Girons, 23 rue des Jacobins. Il a été établi sur la déclaration d’Antonia Escamès, cinquante-six ans, épouse Redondo. Celle-ci était peut-être la femme de Manuel Redondo
Le nom de Juan Benedito figure, avec cette orthographe, sur la plaque des guérilleros espagnols de la stèle de Castelnau–Durban érigée à la mémoire des résistants et des victimes civiles tombés à Foix, Saint-Girons, Rimont, Durban-sur-Arize et Castelmau-Durban du 18 au 22 août 1944.
Le site Mémoire des hommes n’a pas enregistré son nom et ne signale donc pas de dossier le concernant, ni à Vincennes, ni à Caen.
Voir Saint-Girons (Ariège), victimes de la répression allemande et collaborationniste (fin mai-début juillet 1944) et des combats de la Libération, 20-21 août 1944
Sources

SOURCES : Arch. dép. Ariège, 4 E 6468, état civil de Saint-Girons, registre des décès, acte de Juan Benedito ; 64 J 23, fonds Claude Delpla, listes manuscrites de fusillés de l’Ariège. — Narcisse Falguera (éd), Guérilleros en terre de France. Les Républicains espagnols dans la Résistance française, préface de Léo Figuères, Pantin, Le temps des Cerises, 2004, 2e édition, 316 p. [p. 123]. — Sites MemorialGenWeb et Mémoire des hommes, consultés le 10 septembre 2020.

André Balent

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