SCHIAVON Bruno
Né le 13 octobre 1924 au Gua (Isère), sommairement exécuté le 26 juillet 1944 au Gua ; cultivateur ; victime civile, réfractaire au S.T.O.
Bruno SCHIAVON
Photo : Gaby André Vitinger, Mémorial GenWeb, sous licence d’usage CC BY-NC-SA 2.0
Bruno Schiavon était le fils d’Hector (Ettore) et d’Antonia Isicato. La famille habitait Le-Gua (Isère).
La famille obtint la nationalité française par décrets du 18 juin 1936, publié le 28 juin 1936 au JORF.
Célibataire, Bruno Schiavon était cultivateur au Gua.
Réfractaire au STO, il fut fait prisonnier par les Allemands entre le 23 et le 26 juillet 1944, en même temps qu’Henri Gautier.
Les deux hommes furent emmenés au Genevrey de Vif (Isère) où ils furent interrogés et brutalisés puis fusillés près d’une usine à ciment désaffectée au lieu-dit Revolleyre sur la commune du Gua (Isère).
Le dix août 1944, à « Dans les bois qui dominent l’ancienne usine à ciment sur la rive Nord de la combe », disent les actes de décès, trois cadavres furent retrouvés.
L’un des actes de décès rédigés le 12 août 1944 contient les indications suivantes :« Individu de sexe masculin dont l’identité n’a pu être établie et dont la mort paraît remonter à quinze jours environ. Le signalement est le suivant : Taille très difficile à préciser, chemise rayée gros carreaux, pantalon et veston de travail, ceinture cuir à mousquetons, couteau Opinel, semble plutôt un paysan du lieu. »
La date du décès fut fixée au 26 juillet 1944.
Le corps fut enterré sous le n°10 dans le cimetière de Saint-Barthélémy-du-Gua, commune du Gua et fut identifié le 17 mai 1945 par son père comme étant celui de Bruno Schiavon.
Il est maintenant enterré au cimetière des Saillants-du-Gua, au côté de son frère Jean Schiavon, abattu par un gendarme français à Miribel-Lanchâtre (Isère) le 18 mai 1944.
Bruno Schiavon a obtenu la mention "Mort pour la France" par décision de la Directrice Générale de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre en date du 1er mars 2021.
Son nom, orthographié Schavion, figure sur le monument commémoratif érigé au lieu-dit Revolleyre, commune du Gua. Il devrait figurer prochainement sur le monument aux morts de cette commune.
Voir : Le Gua
La famille obtint la nationalité française par décrets du 18 juin 1936, publié le 28 juin 1936 au JORF.
Célibataire, Bruno Schiavon était cultivateur au Gua.
Réfractaire au STO, il fut fait prisonnier par les Allemands entre le 23 et le 26 juillet 1944, en même temps qu’Henri Gautier.
Les deux hommes furent emmenés au Genevrey de Vif (Isère) où ils furent interrogés et brutalisés puis fusillés près d’une usine à ciment désaffectée au lieu-dit Revolleyre sur la commune du Gua (Isère).
Le dix août 1944, à « Dans les bois qui dominent l’ancienne usine à ciment sur la rive Nord de la combe », disent les actes de décès, trois cadavres furent retrouvés.
L’un des actes de décès rédigés le 12 août 1944 contient les indications suivantes :« Individu de sexe masculin dont l’identité n’a pu être établie et dont la mort paraît remonter à quinze jours environ. Le signalement est le suivant : Taille très difficile à préciser, chemise rayée gros carreaux, pantalon et veston de travail, ceinture cuir à mousquetons, couteau Opinel, semble plutôt un paysan du lieu. »
La date du décès fut fixée au 26 juillet 1944.
Le corps fut enterré sous le n°10 dans le cimetière de Saint-Barthélémy-du-Gua, commune du Gua et fut identifié le 17 mai 1945 par son père comme étant celui de Bruno Schiavon.
Il est maintenant enterré au cimetière des Saillants-du-Gua, au côté de son frère Jean Schiavon, abattu par un gendarme français à Miribel-Lanchâtre (Isère) le 18 mai 1944.
Bruno Schiavon a obtenu la mention "Mort pour la France" par décision de la Directrice Générale de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre en date du 1er mars 2021.
Son nom, orthographié Schavion, figure sur le monument commémoratif érigé au lieu-dit Revolleyre, commune du Gua. Il devrait figurer prochainement sur le monument aux morts de cette commune.
Voir : Le Gua
Sources
SOURCES : Arch. Dép. Isère, Mémorial de l’oppression, 2 MI 2233, transmis par B. Tixier, Association "Histoire et patrimoine du Gua" — 1939-1945 au Gua, Secteur IV Balcon est du Vercors, Histoire et patrimoine du Gua, août 2019 — Mémorial GenWeb — JORF Gallica — État civil
Jean-Luc Marquer
