MENJOT Paul, Henri
Né le 4 juillet 1920 à La-Tronche (Isère), sommairement exécuté le 30 juillet 1944 (date présumée) à Saint-Guillaume (Isère) ; militaire de carrière ; résistant de l’Armée secrète, homologué Forces françaises de l’Intérieur
Paul, Henri Menjot était le fils de Joseph, Henri Menjot et de Marie, Julienne, Augustine Chapuis, son épouse.
Célibataire, il était militaire de carrière et demeurait rue de la Plaine à Saint-Martin-d’Hères (Isère).
Il s’engagea dans la Résistance et rejoignit le 6ème Bataillon de Chasseurs Alpins reconstitué dans le Vercors, secteur 8 de l’AS-Isère, où il servit avec le grade de sergent-chef.
Il fut fait prisonnier le 30 juillet 1944 (date présumée) à Saint-Guillaume (Isère) alors qu’il tentait de gagner la vallée du Drac avec Serge Hazevis et un autre combattant resté inconnu après l’ordre de dispersion donné le 23 juillet 1944 par le chef militaire de Vercors, François Huet.
Il fut exécuté le soir même au lieu-dit Loche, sur le bord de la rivière Gresse.
Le 17 août 1944, au lieu-dit "Loche", disent les actes de décès, sept cadavres furent découverts. Toutes les victimes portaient des traces de balles dans la nuque.
L’un des actes de décès rédigés le 18 août 1944, le numéro 8, contient les indications suivantes : « Individu de sexe masculin dont l’identité n’a pu être établie et dont la mort paraît remonter à quinze jours, présumé célibataire, dont le signalement est le suivant : Âgé d’environ vingt ans, mesurant un mètre soixante-cinq, vêtu d’un maillot bleu, d’un pantalon golf vert des chantiers, d’une petite ceinture, chaussé de bas verts, souliers anglais ».
Un jugement du tribunal civil de Grenoble rendu en juillet 1946 reconnut en cet inconnu Paul Menjot.
Il obtint la mention "Mort pour la France" et fut homologué résistant, membre des Forces françaises de l’Intérieur.
Il fut décoré de la médaille Militaire et de la croix de Guerre.
Il est désormais enterré dans le caveau familial au cimetière de Bresson (Isère).
Son nom figure sur le monument commémoratif érigé hameau du Lombardier, commune de Saint-Guillaume, sur le monument aux 1939-1945 de Saint-Martin-d’Hères, sur le monument aux morts 1939-1945 de Saint-Guillaume (plaque apposée sur la façade de l’église) et sur celui de Bresson.
Son frère François Menjot, engagé au 6ème Régiment d’Infanterie Coloniale mourut des suites de blessures le 1er mars 1945 à Strasbourg (Bas-Rhin).
Notice provisoire
Voir : Saint-Guillaume
Célibataire, il était militaire de carrière et demeurait rue de la Plaine à Saint-Martin-d’Hères (Isère).
Il s’engagea dans la Résistance et rejoignit le 6ème Bataillon de Chasseurs Alpins reconstitué dans le Vercors, secteur 8 de l’AS-Isère, où il servit avec le grade de sergent-chef.
Il fut fait prisonnier le 30 juillet 1944 (date présumée) à Saint-Guillaume (Isère) alors qu’il tentait de gagner la vallée du Drac avec Serge Hazevis et un autre combattant resté inconnu après l’ordre de dispersion donné le 23 juillet 1944 par le chef militaire de Vercors, François Huet.
Il fut exécuté le soir même au lieu-dit Loche, sur le bord de la rivière Gresse.
Le 17 août 1944, au lieu-dit "Loche", disent les actes de décès, sept cadavres furent découverts. Toutes les victimes portaient des traces de balles dans la nuque.
L’un des actes de décès rédigés le 18 août 1944, le numéro 8, contient les indications suivantes : « Individu de sexe masculin dont l’identité n’a pu être établie et dont la mort paraît remonter à quinze jours, présumé célibataire, dont le signalement est le suivant : Âgé d’environ vingt ans, mesurant un mètre soixante-cinq, vêtu d’un maillot bleu, d’un pantalon golf vert des chantiers, d’une petite ceinture, chaussé de bas verts, souliers anglais ».
Un jugement du tribunal civil de Grenoble rendu en juillet 1946 reconnut en cet inconnu Paul Menjot.
Il obtint la mention "Mort pour la France" et fut homologué résistant, membre des Forces françaises de l’Intérieur.
Il fut décoré de la médaille Militaire et de la croix de Guerre.
Il est désormais enterré dans le caveau familial au cimetière de Bresson (Isère).
Son nom figure sur le monument commémoratif érigé hameau du Lombardier, commune de Saint-Guillaume, sur le monument aux 1939-1945 de Saint-Martin-d’Hères, sur le monument aux morts 1939-1945 de Saint-Guillaume (plaque apposée sur la façade de l’église) et sur celui de Bresson.
Son frère François Menjot, engagé au 6ème Régiment d’Infanterie Coloniale mourut des suites de blessures le 1er mars 1945 à Strasbourg (Bas-Rhin).
Notice provisoire
Voir : Saint-Guillaume
Sources
SOURCES : Arch. Dép. Isère, Mémorial de l’oppression, 2 MI 2233, transmis par B. Tixier, Association "Histoire et patrimoine du Gua" — SHD Vincennes, GR 16 P 410808 (à consulter) ; GR 19 P 38/16 — AVCC Caen, AC 21 P 88817 (à consulter) — Mémoire des hommes — Mémorial GenWeb — Geneanet — État civil
Jean-Luc Marquer