ALVÈS ou ALVEZ Jacques
Né le 10 juin 1923 à Rio Mao (Portugal), exécuté sommairement le 5 juillet 1944 à Cosne, aujourd’hui Cosne-sur-Loire (Nièvre) ; résistant des Forces françaises de l’intérieur (FFI)
Jacques Alvès entra dans la Résistance au groupe Péguy du maquis d’Entrains, installé au "Moulin de Chappe", sur la commune de Menou (Nièvre).
Le 4 juillet 1944 à 9h30, un détachement du maquis fut surpris par la Milice au cours d’une réquisition à la perception de Cosne. Deux résistant furent capturés et l’après-midi à seize heures les Allemands attaquèrent le maquis qui eut trois tués et neuf prisonniers. Ces derniers parmi lesquels était Jacques Alvès furent conduits à la caserne militaire de Cosne où ils furent fusillés d’une balle de pistolet le lendemain matin à quatre heures.
Les corps furent jetés dans une excavation de 9 mètres de profondeur qui se situait à quelques mètres devant ce qui est aujourd’hui le monument aux Victimes du Nazisme à Saint-Père (Nièvre). Ils furent exhumés le 18 septembre et leurs funérailles célébrées sur la place de la mairie le 21 septembre 1944.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI), dossiers SHD GR 16 P 10098 et AC 21 P 6474 (non consultés).
Il reçut à titre posthume la Médaille de la Résistance par décret du 17 janvier 1962 (JO du 20/01/1962).
Son nom figure sur le monument commémoratif des maquisards du groupe Péguy, à Cosne-sur-Loire et le monument aux morts, à La Chapelle-Saint-André (Nièvre).
Le 4 juillet 1944 à 9h30, un détachement du maquis fut surpris par la Milice au cours d’une réquisition à la perception de Cosne. Deux résistant furent capturés et l’après-midi à seize heures les Allemands attaquèrent le maquis qui eut trois tués et neuf prisonniers. Ces derniers parmi lesquels était Jacques Alvès furent conduits à la caserne militaire de Cosne où ils furent fusillés d’une balle de pistolet le lendemain matin à quatre heures.
Les corps furent jetés dans une excavation de 9 mètres de profondeur qui se situait à quelques mètres devant ce qui est aujourd’hui le monument aux Victimes du Nazisme à Saint-Père (Nièvre). Ils furent exhumés le 18 septembre et leurs funérailles célébrées sur la place de la mairie le 21 septembre 1944.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI), dossiers SHD GR 16 P 10098 et AC 21 P 6474 (non consultés).
Il reçut à titre posthume la Médaille de la Résistance par décret du 17 janvier 1962 (JO du 20/01/1962).
Son nom figure sur le monument commémoratif des maquisards du groupe Péguy, à Cosne-sur-Loire et le monument aux morts, à La Chapelle-Saint-André (Nièvre).
Sources
SOURCES : Jean-Claude Martinet Histoire de l’Occupation et de la Résistance dans la Nièvre 1940-1944, éditions Delayance, La Charité-sur-Loire, 1987.— Mémoire des Hommes.— Mémorial Genweb.
Jean-Louis Ponnavoy
