CHEYNIS Henri, Pierre, Noël [Pseudonyme dans la Résistance : Noël
Né le 19 septembre 1918 à La-Bâtie-Rolland (Drôme), sommairement exécuté le 21 juillet 1944 à Autrans (aujourd’hui Méaudre-Autrans-en-Vercors, Isère) ; cultivateur ; résistant de l’Armée secrète, homologué sous-lieutenant des Forces françaises de l’Intérieur
Henri, Pierre, Noël Cheynis était le fils d’Henri, Alphonse, propriétaire-cultivateur, et de Ludovie, Nohélie Maneint. La famille était originaire de La-Bâtie-Rolland (Drôme).
Il épousa Simone, Augustine Savoie. Le couple eut trois enfants.
Henri Cheynis était cultivateur à Fontaine (Isère).
Il rejoignit la Résistance et entra au maquis de Malleval-en-Vercors (Isère) en 1943, signant un engagement au 6ème Bataillon de Chasseurs Alpins reconstitué, dépendant de l’AS-Isère.
Il échappa de peu à la mort lors de l’attaque du maquis le 29 janvier 1944 par les troupes allemandes.
En mars 1944, il devint chef du camp 5 (C5) basé sur la commune de Méaudre (aujourd’hui Méaudre-Autrans-en-Vercors, Isère).
Le 21 juillet 1944, lors des combats de la Croix-Perrin, il fut grièvement blessé à la cheville au premier jour de l’attaque.
Refusant de se faire évacuer par ses camarades et fait prisonnier, il fut achevé au lieu-dit "Écharlière", commune d’Autrans (aujourd’hui Méaudre-Autrans-en-Vercors, Isère).
Il obtint la mention "Mort pour la France" et fut homologué résistant, sous-lieutenant des Forces françaises de l’Intérieur.
Son nom figure sur le monument érigé à Écharlière, Méaudre-Autrans-en-Vercors, sur le monument commémoratif des Bataillons de Chasseurs Alpins à Varces-Allières-et-Risset (Isère) et sur le monument aux morts de La-Bâtie-Rolland (Drôme).
Notice provisoire
Voir : Autrans
Il épousa Simone, Augustine Savoie. Le couple eut trois enfants.
Henri Cheynis était cultivateur à Fontaine (Isère).
Il rejoignit la Résistance et entra au maquis de Malleval-en-Vercors (Isère) en 1943, signant un engagement au 6ème Bataillon de Chasseurs Alpins reconstitué, dépendant de l’AS-Isère.
Il échappa de peu à la mort lors de l’attaque du maquis le 29 janvier 1944 par les troupes allemandes.
En mars 1944, il devint chef du camp 5 (C5) basé sur la commune de Méaudre (aujourd’hui Méaudre-Autrans-en-Vercors, Isère).
Le 21 juillet 1944, lors des combats de la Croix-Perrin, il fut grièvement blessé à la cheville au premier jour de l’attaque.
Refusant de se faire évacuer par ses camarades et fait prisonnier, il fut achevé au lieu-dit "Écharlière", commune d’Autrans (aujourd’hui Méaudre-Autrans-en-Vercors, Isère).
Il obtint la mention "Mort pour la France" et fut homologué résistant, sous-lieutenant des Forces françaises de l’Intérieur.
Son nom figure sur le monument érigé à Écharlière, Méaudre-Autrans-en-Vercors, sur le monument commémoratif des Bataillons de Chasseurs Alpins à Varces-Allières-et-Risset (Isère) et sur le monument aux morts de La-Bâtie-Rolland (Drôme).
Notice provisoire
Voir : Autrans
Sources
SOURCES : SHD Vincennes, GR 16 P 128124 (à consulter) ; GR 19 P 38/16 — AVCC Caen, AC 21 P 44677 (à consulter) — Mémoire des hommes — Mémorial GenWeb — Geneanet — Le Pionnier du Vercors, n°81, nouvelle série, décembre 1992 — https://www.vercors-resistance.fr/ — http://brunorey.hautetfort.com/archive/2013/04/19/la-resistance-dans-le-val-autrans-meaudre-a-travers-les-pier.html — http://www.museedelaresistanceenligne.org — État civil
Jean-Luc Marquer
