Né le 5 juin 1920 à La-Tronche (Isère), sommairement exécuté le 13 juillet 1944 à Grenoble (Isère) ; inspecteur de police ; résistant homologué Forces françaises combattantes, chargé de mission de 3ème classe, réseau N.A.P., homologué Forces françaises de l’Intérieur et interné résistant (D.I.R.)

Robert AUDÉOUD
Robert AUDÉOUD
Robert, Paul Audéoud était le fils de Georges, Marius, gardien de la paix, et d’Antonia Buisson. son épouse, qui habitaient 4 rue Servan à Grenoble (Isère).
Célibataire, il suivit les pas de son père et entra dans la police. Gardien de la paix à Grenoble, il entra dans la Résistance à partir d’avril 1943, faisant partie du groupe "Police Tenue" rattaché au mouvement "Combat".
Devenu inspecteur de police et envoyé à Voiron (Isère), il y poursuivit son action clandestine.
Le 3 juillet 1944, il fut arrêté dans cette ville par des miliciens qui le remirent à la Gestapo.
Emprisonné et interrogé, il ne donna aucune information et les membres de son réseau ne furent pas inquiétés.
Robert Audéoud fut sommairement exécuté le 13 juillet 1944 au Polygone d’artillerie de Grenoble en même temps que 24 autres personnes.
Son corps enfoui dans un cratère de bombe fut découvert le 28 août 1944, chemin des Buttes, à proximité du Polygone et placé dans le cercueil n°20 B.
Le 29 août 1944, les bières numérotées contenant les dépouilles des victimes furent déposées dans deux fosses creusées au polygone, la fosse A ou 1, pour les victimes d’août, la fosse B ou 2 pour celles de juillet.
Robert Audéoud fut formellement identifié le 2 septembre 1944 par sa sœur Andrée.
Exhumé le 27 septembre 1944, il fut enterré à Grenoble, cimetière Saint-Roch, carré 20, rang 14, emplacement 01307.
Il obtint la mention "Mort pour la France" et fut homologué résistant, membre des Forces françaises combattantes, réseau N.A.P., chargé de mission de 3ème classe, assimilé au grade de sous-lieutenant, membre des Forces françaises de l’Intérieur et interné résistant (D.I.R).
Il fut décoré de la médaille de la Résistance à titre posthume.
Son nom figure sur le monument aux morts 1939-1945 de Voiron, sur le monument commémoratif de la Police Nationale au nouveau cimetière de Loyasse à Lyon, Vème Arr. (Métropole de Lyon) et sur la plaque commémorative aux fonctionnaires de la Sureté Nationale morts pour la France exposée au Mémorial citoyen à Mâcon (Saône-et-Loire).


Voir : Grenoble, charniers du Polygone


Notice provisoire
Sources

SOURCES : Arch. Dép. Rhône et Métropole, Mémorial de l’oppression, 3808 W 406 et 541 — Arch. Mun. Grenoble, 4H69 — SHD Vincennes, GR 16 P 21838 — AVCC Caen, AC 21 P 699900 (à consulter) — Mémoire des hommes — Mémorial GenWeb — https://www.gescimenet.com —État civil

Jean-Luc Marquer

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