Né le 18 mars 1914 à Bienczyce (Pologne), sommairement exécuté le 13 juillet 1944 à Grenoble (Isère) ; ingénieur électricien ; résistant homologué Forces françaises de l’Intérieur

Polonais, Josef (francisé en Joseph) Rojek était le fils de Norbert et de Catherine Nowak.
Célibataire, n’ayant aucune famille en France, il était étudiant à l’Institut Polytechnique de l’université de Grenoble (Isère) et habitait chez Mme Repellin, 19 cours Jean-Jaurès.
Il s’engagea dans la Résistance.
Il fut arrêté le 7 juillet 1944 alors qu’il se trouvait à la piscine de Grenoble.
Josef Rojek fut sommairement exécuté le 13 juillet 1944 au Polygone d’artillerie de Grenoble (Isère) en même temps que 24 autres personnes.
Son corps enfoui dans un cratère de bombe fut découvert le 28 août 1944, chemin des Buttes, à proximité du Polygone et placé dans le cercueil n° 9 B.
Le 29 août 1944, les bières numérotées contenant les dépouilles des victimes furent déposées dans deux fosses creusées au polygone, la fosse A ou 1, pour les victimes d’août, la fosse B ou 2 pour celles de juillet.
Josef Rojek fut formellement identifié le 29 décembre 1944 par deux camarades polonais, Jan Koziel et Léon Kuhnel. C’est ce dernier qui fit établir l’acte de décès.
La dépouille de Josef Rojek fut exhumée le 2 mars 1945 pour être enterrée au cimetière Saint-Roch de Grenoble, dans une concession pour 30 ans aujourd’hui expirée.
L’association des Étudiants Polonais prit à sa charge les frais d’obsèques.
Joseph Rojek obtint la mention "Mort pour la France" et fut homologué résistant, membre des Forces françaises de l’Intérieur.
Son nom figure sur la plaque commémorative de l’Institut National Polytechnique de Grenoble.


Voir : Grenoble, charniers du Polygone


Notice provisoire
Sources

SOURCES : Arch. Dép. Rhône et Métropole, Mémorial de l’oppression, 3808 W 406 et 541 — Arch. Mun. Grenoble, 4H69 — SHD Vincennes, GR 16 P 517997 (à consulter) — Mémoire des hommes — Mémorial GenWeb — État civil

Jean-Luc Marquer

Version imprimable