Né le 8 mars 1914 à Chapareillan (Isère), sommairement exécuté le 13 juillet 1944 à Grenoble (Isère) ; militaire de carrière puis inspecteur de police ; résistant homologué Forces françaises combattantes, réseau F2, sous-lieutenant des Forces françaises de l’Intérieur, et interné résistant (D.I.R.)

Georges MARROU
Georges MARROU
Coll. Musée de la Résistance et de la Déportation – Département de l’Isère, droits réservés
Georges, Raymond, Adolphe Marrou était le fils de Gustave, Pierre, Hippolyte et de Marie, Jeanne de Maximy.
Georges Marrou était militaire de carrière, avec le grade de maréchal-des-logis-chef à la dissolution de son régiment, le 2ème Régiment d’Artillerie de Montagne, en novembre 1942.
Il sollicita alors son admission dans les rangs de la police.
Il épousa Denise, Marie, Baisin le 29 décembre 1938 à Vizille (Isère). Ils eurent un enfant, Michel, en 1943.
La famille habitait 8 rue de Paris à Grenoble (Isère) où Georges Marrou était inspecteur de la Sureté.
Il s’engagea dans la Résistance et rejoignit le groupe "Combat". Il fit également partie du réseau F2.
Il figure sur la liste des morts du secteur 1 de l’Armée secrète de l’Isère, Grenoble-Basse Romanche.
Arrêté par la Gestapo sur dénonciation le 7 juin 1944 à Grenoble, il fut sommairement exécuté le 13 juillet 1944 au Polygone d’artillerie de Grenoble en même temps que 24 autres personnes.
Son corps enfoui dans un cratère de bombe fut découvert le 28 août 1944, chemin des Buttes, à proximité du Polygone et placé dans le cercueil n° 10 B.
Le 29 août 1944, les bières numérotées contenant les dépouilles des victimes furent déposées dans deux fosses creusées au polygone, la fosse A ou 1, pour les victimes d’août, la fosse B ou 2 pour celles de juillet.
Georges Marrou fut formellement identifié le 15 septembre 1944 par son épouse.
Il obtint la mention "Mort pour la France" et fut homologué résistant, membre des Forces françaises combattantes, réseau F2, sous-lieutenant des Forces françaises de l’Intérieur et interné résistant (D.I.R).
Il fut décoré de la médaille de la Résistance à titre posthume.
Il est enterré depuis le 30 septembre 1944 au cimetière communal de Vizille.
Son nom figure sur le monument aux morts de Vizille, sur le Mémorial du maquis de l’Oisans à Livet-et-Gavet (Isère), sur le monument commémoratif de la Police Nationale au nouveau cimetière de Loyasse à Lyon, Vème Arr. (Métropole de Lyon) et sur la plaque commémorative aux fonctionnaires de la Sureté Nationale morts pour la France exposée au Mémorial citoyen à Mâcon (Saône-et-Loire).


Voir : Grenoble, charniers du Polygone


Notice provisoire
Sources

SOURCES : Arch. Dép. Rhône et Métropole, Mémorial de l’oppression, 3808 W 406 et 541 — Arch. Mun. Grenoble, 4H69 — SHD Vincennes, GR 16 P 396184 (à consulter) ; GR 19 P 38/4 — AVCC Caen, AC 21 P 85341 et AC 21 P 591969 (à consulter) — Guillon Julien, Des vies tronquées. Les assassinats perpétrés au « Polygone d’artillerie » de Grenoble (38-France) par les troupes d’occupation allemandes les 13 juillet et 11 août 1944., juin 2019, non publié — Musée de la Résistance et de la Déportation en Isère, M0998-2015-06-211 — Mémoire des hommes — Mémorial GenWeb — Geneanet

Jean-Luc Marquer

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