Né le 11 mai 1914 à Rosendaël (aujourd’hui, Dunkerque, Nord), sommairement exécuté le 11 août 1944 à Grenoble (Isère) ; journalier ; résistant homologué Forces françaises de l’Intérieur,

Roger, Camille, Gaston Dassonville était le fils de Gaston, Henri et de Catherine, Joséphine Acart.
Célibataire, il habitait à Coudekerque-Branche (Nord) et était journalier.
Il s’engagea dans la Résistance.
On se sait rien de la date et des circonstances de son arrestation.
Roger Dassonville fut sommairement exécuté dans la nuit du 10 au 11 août 1944 au Polygone d’artillerie de Grenoble (Isère) en même temps que 22 autres personnes.
Son corps enfoui dans un cratère de bombe fut découvert le 26 août 1944, chemin des Buttes, à proximité du Polygone d’artillerie.
Le 29 août 1944, les bières numérotées contenant les dépouilles des victimes furent déposées dans deux fosses creusées au polygone, la fosse A ou 1, pour les victimes d’août, la fosse B ou 2 pour celles de juillet.
Le 21 septembre 1945, les dépouilles des victimes encore enterrées au polygone furent transférées dans le carré III du cimetière du Grand Sablon à La Tronche (Isère).
L’acte de décès n° 374 du 23 mars 1945 se rapportant à la victime inhumée sous le n°4 A porte les indications suivantes : « Le onze août mil neuf cent quarante quatre, est décédé au Polygone d’artillerie, un individu du sexe masculin dont l’identité n’a pu être établie. Le signalement est le suivant : taille un mètre soixante-cinq, petite corpulence, cheveux châtains foncés, âgé de trente ans environ, chemise marron, genre Valisère, pantalon bleu à raies, bottines sans clous, sans chaussettes, un livre "Ton corps est à toi" avec un feuillet de la "Presse médicale" du vingt-neuf mai mil neuf cent quarante quatre, poche de revolver du pantalon avec fermeture éclair. »
En novembre 1948, un jugement du tribunal civil de Grenoble signifia que cet acte de décès s’appliquait à Roger Dassonville.
Il fut homologué résistant, membre des Forces françaises de l’Intérieur.
Son nom figure sur le monument aux morts de Coudekerque-Branche et une impasse de cette commune porte son nom.
Le 21 septembre 1945, les dépouilles des victimes encore enterrées au polygone furent transférées dans le carré III du cimetière du Grand Sablon à La Tronche (Isère).
Elles furent à nouveau exhumées en juin 1958 et réinhumées le 15 juillet 1958 dans la Nécropole Nationale de La Doua à Villeurbanne (Métropole de Lyon).
Roger Dassonville y repose désormais Carré A, rang 17, tombe 45, "Mort pour la France".


Voir : Grenoble, charniers du Polygone


Notice provisoire
Sources

SOURCES : Arch. Dép. Rhône et Métropole, Mémorial de l’oppression, 3808 W 541 — Arch. Mun. Grenoble, 4H69 — SHD Vincennes, GR 16 P 158769 (à consulter) — Mémoire des hommes — Mémorial Genweb — Informations communiquées par Michel Lestrade, Chef de secteur Auvergne/Rhône-Alpes/Bourgogne/Franche-Comté de l’ONACVG et Victor Papagno, responsable unité cimetières, Ville de Grenoble — État civil

Jean-Luc Marquer

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