Né le 10 avril 1922 à Saint-Aubin-Château-Neuf, aujourd’hui Le Val-d’Ocre (Yonne), mort en action le 17 novembre 1944 à Champagney (Haute-Saône) ; militaire ; résistant du réseau Buckmaster et du 1er régiment des volontaires de l’Yonne.

Henri Dairon entra dans la résistance au Groupe Jean-Marie des réseaux Buckmaster dans les maquis de l’Yonne. Le 15 septembre 1944, après la libération du département, le réseau Jean-Marie Bückmaster rassembla les résistants dans les casernes de Joigny, afin de poursuivre le combat dans les rangs de la 1ère Armée Française du général de Lattre. Avec les autres maquis de la région, il constituèrent la IVe demi-brigade qui devint en octobre le 1er régiment des volontaires de l’Yonne, sous les ordres du commandant J. Adam. Le 10 novembre le régiment partit pour le front en Haute-Saône et fut engagé dès le lendemain aux côtés de la 2e DIM (2e Division d’infanterie marocaine) du général Carpentier. Henri Dairon fut tué par éclats d’obus, au hameau d’Éboulet le 17 novembre 1944.
La commune de Champagney ne possède pas l’acte de décès.
Il obtint la mention « Mort pour la France », dossier SHD Caen AC 21 P 111639 (nc).
Son nom figure sur le monument commémoratif, à Guewenheim (Haut-Rhin).
Sources

SOURCES : Blog RHIN et DANUBE - Anciens de la Première Armée Française du Département de l’ Yonne Le 1er Régiment des Volontaires de l’ Yonne (1er R.V.Y.).— Wikipédia Champagney (Haute-Saône).— Mémoire des hommes.— Mémorial Genweb.

Jean-Louis Ponnavoy

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