Né le 14 août 1914 à Paris (Xe arr.), mort des suites de ses blessures le 24 février 1944 à Grenoble (Isère) ; ingénieur ; résistant homologué Résistance intérieur française, mouvement "France d’abord", et Forces françaises de l’Intérieur

Issu d’une famille juive, Jean-France Schwarzfeld était le fils d’Émile, Lucas et de Lætitia, Rebecca Weil.
Il fit des études à l’École Centrale des Arts et Manufactures de Paris et fut diplômé ingénieur en 1938.
Il épousa Marguerite, Alice Robert le 18 décembre 1941 à Limoges (Haute-Vienne).
Le couple habitait à Grenoble (Isère), 12 rue du Drac.
Ses parents, Émile et Laetitia Schwarzfeld, qui habitaient à Lyon, 4 cours Vitton, rejoignirent très tôt les rangs de la Résistance, militant au sein du groupe "France d’Abord", fondé par Georges Cotton, et dont Émile Schwarzfeld prit la direction à partir de juillet 1942.
Émile Schwarzfeld fut arrêté le 21 juin 1943 chez le docteur Dugoujon à Caluire (aujourd’hui Caluire-et-Cuire, Métropole de Lyon) en compagnie de Jean Moulin, Raymond Aubrac, et de plusieurs autres responsables de la Résistance. Déporté dans le camp de Natzweiler (Bas-Rhin), il mourut d’épuisement au Kommando du chantier de Bruttig (Allemagne) le 29 juin 1944.
Jean-France Schwarzfeld faisait également partie de "France d’abord" où il s’occupait des liaisons radio.
On ne sait pas les conditions de la mort. Sa fiche sommaire sur le site Mémoire des hommes indique : Mort des suites de blessure, son acte de décès mentionne le 109 bis cours Berriat à Grenoble comme lieu du décès. Cette adresse était celle de la clinique Saint-Paul.
Il obtint la mention "Mort pour la France" et fut homologué résistant, membre de la Résistance intérieure française (R.I.F.), mouvement France d’abord, et membre des Forces françaises de l’Intérieur.
Son nom figure sur le monument aux résistants et maquisards et soldats de l’enclave Rhône-Loire, 3ème secteur, 4ème sous-secteur, Morts pour la France, érigé à Longuessaigne (Rhône), sur une des plaques commémoratives de l’École centrale des Arts et Métiers conservées au Conservatoire National des Arts et Métiers à Paris (IIIe. arr.) et sur la liste des Morts pour la France de l’École Centrale de Paris, parue dans l’Annuaire 2011 de l’Association des Centraliens.


Notice provisoire


Voir : Grenoble, d’octobre 1943 à août 1944
Sources

SOURCES : SHD Vincennes GR 16 P 541913 (à consulter) — AVCC Caen, AC 21 P 153120 (à consulter) — numelyo.bm-lyon.fr — Mémoire des hommes — Mémorial GenWeb — Geneanet — État civil

Jean-Luc Marquer

Version imprimable