Né le 3 novembre 1919 à Lyon IIe arr. (Rhône, aujourd’hui Métropole de Lyon), mort en action le 26 mars 1944 à Saint-Nizier-du-Moucherotte (Isère) ; sans profession connue ; résistant de l’Armée secrète, homologué Forces françaises de l’Intérieur

Henri, Désiré Tarze était le fils de Marie, Claudine, Jeanne Tarze.
Il fut confié au Foyer Départemental de la Côte-Saint-André (Isère) qui ouvrit en 1929 afin d’accueillir les orphelins du département de l’Isère et leur apprendre un métier.
Il s’engagea dans la Résistance et rejoignit le maquis du Vercors, secteur 8 de l’Armée secrète de l’Isère. ses services sont homologués à partir du 15 mars 1943.
Le 26 mars 1944, alors qu’il se trouvait à Grenoble (Isère), avec plusieurs camarades, dont Jean Bocq, dit Jimmy, ils prirent en chasse une automobile dans laquelle se trouvaient plusieurs officiers allemands.
Il est probable qu’ils voulaient venger la mort de Paul Gariboldy, dit Paul Vallier, chef du groupe franc "Combat", de Grenoble, qui avait été tué dans un guet-apens le 24 mars 1944.
Les deux véhicules prirent la route de Saint-Nizier-du-Moucherotte (Isère).
Arrivés dans ce village, les Allemands qui avaient manifestement repéré qu’ils étaient suivis, s’arrêtèrent et ordonnèrent à des soldats qui se trouvaient là de prendre à partie leurs suiveurs.
Deux soldats allemands se postèrent aux fenêtres du deuxième étage de l’hôtel Pollicand et ouvrirent le feu quand la voiture où se trouvaient Henri Tarze et Jean Bocq arriva. Ils ripostèrent mais trois résistants furent atteints.
Jean Bocq, touché au bas-ventre par une rafale de mitraillette, mourut presque immédiatement.
Henri Tarze mourut quelques minutes plus tard dans la voiture qui l’emmenait chez un médecin.
Les corps d’Henri Tarze et Jean Bocq furent emportés par un groupe de résistants du corps franc de Villard-de-Lans (Isère) et ils furent secrètement inhumés à Méaudre (aujourd’hui, Autrans-Méaudre-en-Vercors, Isère).
C’est dans cette commune que furent établis les actes de décès, après la Libération.
Henri Tarze obtint la mention "Mort pour la France" et fut homologué résistant, membre des Forces françaises de l’Intérieur.
Il fut décoré de la médaille de la Résistance avec rosette à titre posthume.
Il est désormais enterré au cimetière saint-Roch de Grenoble, carré 19, rang 9, emplacement 04890.
Son nom figure sur la plaque commémorative des anciens du Foyer Départemental de la Côte-Saint-André (Isère) morts pour la France, aujourd’hui Fondation d’Auteuil.
Une rue de Grenoble porte son nom.


Notice provisoire


Voir : Saint-Nizier-du Moucherotte
Sources

SOURCES : Arch. dép. Rhône et Métropole, Mémorial de l’oppression, 3808 W 620 — SHD Vincennes, GR 16 P 562613 (à consulter) ; GR 19 P 38/16 — AVCC Caen, AC 21 P 161804 (à consulter) — Le Pionnier du Vercors, n°99, nouvelle série, mai 1999 —
Mémoire des hommes — Mémorial GenWeb — Geneanet — https://www.gescimenet.com — État civil

Jean-Luc Marquer

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