Né le 27 octobre 1924 à Bobigny (Seine, Seine-Saint-Denis), mort en action le 10 juillet 1944 à Montaron (Nièvre) ; résistant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Georges Bonnot était le fils de Mari Louis, cultivateur et de Jeanne, domiciliés en 1944 à Onlay (Nièvre). Il exerçait le métier de cultivateur.
Il entra dans la Résistance au maquis de Fours-Montaron, issu de Libération-Nord (Nièvre).
Le maquis de Fours-Montaron fut attaqué suite à une dénonciation, le 10 juillet 1944 par environ 1000 soldats allemands qui encerclèrent la ferme de Corcelles servant de cantonnement aux maquisards et décimèrent le maquis. Il y eut 23 tués au combat ou exécutés parmi les résistants ainsi que plusieurs personnes pris en otage. Les fermes de Corcelles, Chevannes et Saint-Firmin, où étaient installés les maquisards, furent détruites. Georges Bonnot fut tué au lieu-dit Saint-Firmin.
L’acte de décès fut dressé le 12 juillet pour un inconnu sur la déclaration d’Eugène Garnier, adjudant de gendarmerie, commandant la brigade de Moulins-engilbert, avec le signalement suivant : « taille un mètre soixante huit, dix huit ans, cheveux châtains clair, bourgeron bleu, culotte noire, chemise à rayures. »
Il est inhumé dans le carré 9, rang 4, tombe 54 de la Nécropole nationale, à Fleury-les-Aubrais (Loiret).
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI),
Montaron (Nièvre), ferme de Corcelles 10 juillet 1944
Sources

SOURCES : dossiers SHD GR 16 P 72671 et AC 21 P 26930 (non consultés).— Jean-Claude Martinet Histoire de l’Occupation et de la Résistance dans la Nièvre 1940-1944, éditions Delayance, La Charité-sur-Loire, 1987.— Le journal du Centre En souvenir des 10 et 11 juillet 1944, article du 11 juillet 2018.— Mémoire des Hommes.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).

Jean-Louis Ponnavoy

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