DUC Auguste, Armand
Né le 3 décembre 1924 à Montambert (Nièvre), mort le 10 juillet 1944 à Montaron (Nièvre) ; résistant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Auguste Duc était le fils de François et de Marie Thaire, garde-barrière. Il était célibataire et domicilié à Montambert-Tannay. Il exerçait le métier de bûcheron.
Il entra dans la Résistance au maquis de Fours-Montaron, issu de Libération-Nord (Nièvre).
Le maquis de Fours-Montaron fut attaqué suite à une dénonciation, le 10 juillet 1944 par environ 1000 soldats allemands qui encerclèrent la ferme de Corcelles servant de cantonnement aux maquisards et décimèrent le maquis. Il y eut 23 tués au combat ou exécutés parmi les résistants ainsi que plusieurs civils pris en otage. Les fermes de Corcelles, Chevannes et Saint-Firmin, où étaient installés les maquisards, furent détruites.
Auguste Duc était parmi les tués à la ferme de Corcelles.
L’acte de décès fut dressé le 12 juillet sur la déclaration d’Eugène Garnier, adjudant de gendarmerie, commandant la brigade de Moulins-Engilbert donne le signalement suivant : « taille un mètre soixante deux environ, dix huit ans environ, vêtu paletot gris laine, culotte bleu marine, bandes molletières, souliers bas mauvais état ».
Il est inhumé au cimetière communal, à Montambert (Nièvre).
Il obtint la mention « Mort pour la France » transcrite sur l’acte le 30 janvier 1946 et fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure sur la plaque faisant office de monument aux morts, à Montambert et sur les monuments commémoratifs, à Larochemillay et Montaron (Nièvre).
Montaron (Nièvre), ferme de Corcelles 10 juillet 1944
Il entra dans la Résistance au maquis de Fours-Montaron, issu de Libération-Nord (Nièvre).
Le maquis de Fours-Montaron fut attaqué suite à une dénonciation, le 10 juillet 1944 par environ 1000 soldats allemands qui encerclèrent la ferme de Corcelles servant de cantonnement aux maquisards et décimèrent le maquis. Il y eut 23 tués au combat ou exécutés parmi les résistants ainsi que plusieurs civils pris en otage. Les fermes de Corcelles, Chevannes et Saint-Firmin, où étaient installés les maquisards, furent détruites.
Auguste Duc était parmi les tués à la ferme de Corcelles.
L’acte de décès fut dressé le 12 juillet sur la déclaration d’Eugène Garnier, adjudant de gendarmerie, commandant la brigade de Moulins-Engilbert donne le signalement suivant : « taille un mètre soixante deux environ, dix huit ans environ, vêtu paletot gris laine, culotte bleu marine, bandes molletières, souliers bas mauvais état ».
Il est inhumé au cimetière communal, à Montambert (Nièvre).
Il obtint la mention « Mort pour la France » transcrite sur l’acte le 30 janvier 1946 et fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure sur la plaque faisant office de monument aux morts, à Montambert et sur les monuments commémoratifs, à Larochemillay et Montaron (Nièvre).
Montaron (Nièvre), ferme de Corcelles 10 juillet 1944
Sources
SOURCES : dossiers SHD Vincennes GR 16 P 195529 et AVCC Caen AC 21 P 174449 (non consultés).— Jean-Claude Martinet Histoire de l’Occupation et de la Résistance dans la Nièvre 1940-1944, éditions Delayance, La Charité-sur-Loire, 1987.— Mémoire des Hommes.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).
Jean-Louis Ponnavoy
