Né le 7 octobre 1909 à Grignan (Drôme), abattu par la Milice le 7 juillet 1944 à Grenoble (Isère) ; gendarme ; résistant de l’Armée Secrète, homologué Forces françaises de l’Intérieur

Jean RAYMOND
Jean RAYMOND
Photo : Dominique Le Dortz, Mémorial GenWeb, sous licence d’usage CC BY-NC-SA 2.0
Jean, Élie, Louis, Lucien Raymond était le fils de Paul, Élie et de Marie, Louise, Clarice, Albine Crozat son épouse.
Il épousa Madeleine, Marguerite, Henriette Petit-Bouzu. Le couple avait deux enfants.
Il était gendarme, affecté à la brigade de gendarmerie de Moirans (Isère).
Il s’engagea dans la Résistance et gagna le maquis de la Chartreuse, secteur 2 de l’AS Isère.
Chargé, avec d’autres résistants, de la surveillance d’un garage rue Colbert à Grenoble (Isère), il fut surpris par des rafales d’armes. Une rafle était menée et des miliciens tiraient à vue. Alors qu’il se précipitait pour aider deux gamins, il fut tué d’une balle en pleine poitrine.
Jean Raymond obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué résistant, membre des Forces françaises de l’Intérieur.
Il fut décoré de la médaille Militaire à titre posthume.
Il est inhumé au cimetière de Saint-Hilaire-du-Rosier (Isère), d’où était originaire son épouse.
Son nom figure sur les monuments aux morts de Saint-Hilaire-du-Rosier et de Grignan (Drôme), sur les plaques commémoratives 1939-1945 apposées dans l’église de Grignan et celle de Saint-Hilaire-du-Rosier, sur la plaque commémorative 1939-1945 apposée sur la façade de la Mairie de Grignan et sur la stèle commémorative des gendarmes de la 8ème Légion à Morestel (Isère).


Voir : Grenoble, d’octobre 1943 à août 1944
Sources

SOURCES : Arch. dép. Rhône et Métropole, Mémorial de l’oppression, 3808 W 406 et 524 — SHD Vincennes, GR 16 P 501536 (à consulter) ; GR 19 P 38/7 — AVCC Caen, AC 21 P 139625 (à consulter) — Mémoire des hommes — Mémorial GenWeb — État civil

Jean-Luc Marquer

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