BRZEZINSKI Israël
Né le 17 novembre 1901 à Brzeziny (Empire russe, aujourd’hui Pologne), tué au combat le 13 juin 1944 à Saint-Nizier-du-Moucherotte (Isère) ; tailleur ; résistant de l’Armée secrète homologué Forces françaises de l’Intérieur
Juif polonais, Israël Brzezinski était le fils de Eilszel et de Peta Flaum, son épouse.
Il était tailleur de vêtements.
Il épousa Elina Rozenberg. Le couple eut deux enfants.
La famille vint s’installer en France après 1926.
Israël Brzezinski s’engagea dans la Légion Étrangère à la déclaration de guerre, intégrant le 11ème Régiment Étranger d’Infanterie.
Il fut blessé le 27 mai 1940 pendant l’attaque allemande et fut décoré de la croix de Guerre 1940.
Rendu à la vie civile, il fut arrêté en juin 1941 et interné au camp de transit de Beaune-La-Rolande (Loiret). Il en fut libéré le 28 août 1941 car il avait été décoré de la croix de Guerre. La famille habitait 3 cité des Envierges dans le XXe arrondissement. Elle quitta Paris.
En 1944, Ils étaient installés dans la région grenobloise. Israël Brzezinski et son épouse habitaient au manoir de Vinay à Sassenage (Isère) avec leur fils Maurice Brzezinski.
Répondant à l’ordre de mobilisation lancé par le chef militaire du Vercors, François Huet, Israël Brzezinski rejoignit le maquis du Vercors, secteur 8 de l’AS Isère, le 9 juin 1944 et fut intégré à la compagnie Brisac du 6ème Bataillon de Chasseurs Alpins reconstitué.
Le 10 juin 1944, la compagnie Brisac et la compagnie Prévost furent mises en position à Saint-Nizier-du-Moucherotte (Isère) pour défendre l’accès du plateau et observer les activités des troupes ennemies.
Le 13 juin 1944, l’état-major allemand lança un bataillon pour forcer le passage et, en cas de succès, pouvoir effectuer une première reconnaissance du dispositif du maquis.
Vers neuf heures, les maquisards furent prévenus de l’arrivée de 300 à 400 hommes venant à pied de Seyssins (Isère).
Faiblement armés, les maquisards eurent du mal à tenir la position. L’arrivée de la compagnie Chabal fit tourner le combat en leur faveur et les troupes allemandes rebroussèrent chemin.
C’est au cours de ce premier combat pour la défense du Vercors qu’Israël Brzezinski mourut à son poste de combat vers 14 heures, au lieu-dit "Charvet".
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué résistant, membre des Forces françaises de l’Intérieur.
Il fut décoré de la croix de Guerre 1944 avec étoile d’argent à titre posthume.
Son fils Maurice Brzezinski fut sommairement exécuté par des membres de la Milice le 7 août 1944 à l’aérodrome de Grenoble.
Enterré dans le cimetière de Saint-Nizier-du-Moucherotte, ses restes furent exhumés et enterrés au cimetière de Bagneux (Hauts-de-Seine) en même temps que ceux de son fils, le 6 décembre 1948.
Le mémorial de la Shoah à Paris et le Mémorial de Yad Vashem le recensent parmi les victimes de la Shoah.
Notice provisoire
Voir : Saint-Nizier-du Moucherotte
Il était tailleur de vêtements.
Il épousa Elina Rozenberg. Le couple eut deux enfants.
La famille vint s’installer en France après 1926.
Israël Brzezinski s’engagea dans la Légion Étrangère à la déclaration de guerre, intégrant le 11ème Régiment Étranger d’Infanterie.
Il fut blessé le 27 mai 1940 pendant l’attaque allemande et fut décoré de la croix de Guerre 1940.
Rendu à la vie civile, il fut arrêté en juin 1941 et interné au camp de transit de Beaune-La-Rolande (Loiret). Il en fut libéré le 28 août 1941 car il avait été décoré de la croix de Guerre. La famille habitait 3 cité des Envierges dans le XXe arrondissement. Elle quitta Paris.
En 1944, Ils étaient installés dans la région grenobloise. Israël Brzezinski et son épouse habitaient au manoir de Vinay à Sassenage (Isère) avec leur fils Maurice Brzezinski.
Répondant à l’ordre de mobilisation lancé par le chef militaire du Vercors, François Huet, Israël Brzezinski rejoignit le maquis du Vercors, secteur 8 de l’AS Isère, le 9 juin 1944 et fut intégré à la compagnie Brisac du 6ème Bataillon de Chasseurs Alpins reconstitué.
Le 10 juin 1944, la compagnie Brisac et la compagnie Prévost furent mises en position à Saint-Nizier-du-Moucherotte (Isère) pour défendre l’accès du plateau et observer les activités des troupes ennemies.
Le 13 juin 1944, l’état-major allemand lança un bataillon pour forcer le passage et, en cas de succès, pouvoir effectuer une première reconnaissance du dispositif du maquis.
Vers neuf heures, les maquisards furent prévenus de l’arrivée de 300 à 400 hommes venant à pied de Seyssins (Isère).
Faiblement armés, les maquisards eurent du mal à tenir la position. L’arrivée de la compagnie Chabal fit tourner le combat en leur faveur et les troupes allemandes rebroussèrent chemin.
C’est au cours de ce premier combat pour la défense du Vercors qu’Israël Brzezinski mourut à son poste de combat vers 14 heures, au lieu-dit "Charvet".
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué résistant, membre des Forces françaises de l’Intérieur.
Il fut décoré de la croix de Guerre 1944 avec étoile d’argent à titre posthume.
Son fils Maurice Brzezinski fut sommairement exécuté par des membres de la Milice le 7 août 1944 à l’aérodrome de Grenoble.
Enterré dans le cimetière de Saint-Nizier-du-Moucherotte, ses restes furent exhumés et enterrés au cimetière de Bagneux (Hauts-de-Seine) en même temps que ceux de son fils, le 6 décembre 1948.
Le mémorial de la Shoah à Paris et le Mémorial de Yad Vashem le recensent parmi les victimes de la Shoah.
Notice provisoire
Voir : Saint-Nizier-du Moucherotte
Sources
SOURCES : Arch. Dép. Rhône et Métropole, Mémorial de l’oppression, 3808 W 406 — SHD Vincennes, GR 16 P 95809 ; GR 19 P 38/16 — AVCC Caen, AC 21 P 35415 (nc) — http://museedelaresistanceenligne.org — Geneanet — Mémorial de la Shoah (Paris) — Yad Vashem , Jérusalem (Israël) — État civil.
Jean-Luc Marquer