GAUDILLOT Robert, Louis, Eugène [Pseudonyme dans le Résistance : Bobby]
Né le 1er septembre 1921 à Grenoble (Isère), sommairement exécuté le 7 août 1944 à Presles (Isère) ; sans profession connue ; résistant de l’Armée Secrète, homologué Forces françaises de l’Intérieur et interné résistant (D.I.R.)
Tombe de Robert GAUDILLOT, Nécropole Nationale de Saint-Nizier-du-Moucherotte (Isère)
Robert, Louis, Eugène Gaudillot était le fils d’Ernest, Adrien et de Louise, Alphonsine Mure.
Célibataire, il habitait avec ses parents 29 rue Revol à Grenoble (Isère).
Il s’engagea dans la Résistance, rejoignit le maquis du Vercors, secteur 8 de l’AS Isère, et fut intégré à la compagnie Brisac du 6ème Bataillon de Chasseurs Alpins reconstitué avec le rang de caporal.
Après l’ordre de dispersion donné par le chef militaire du Vercors, François Huet, il se fractura la jambe le 23 juillet 1944 lors de l’escalade d’une paroi.
Il fut alors caché dans une ferme au Charmeil, sur la commune de Presles (Isère).
Le 7 août 1944, les Allemands arrivèrent à Presles.
Les maquisards décidèrent alors de transporter Robert Gaudillot en brouette et de le faire passer pour un berger blessé afin de l’envoyer à l’hôpital de Saint-Marcellin (Isère) avec la complicité de la population.
Le subterfuge ne réussit pas et Robert Gaudillot fut sommairement exécuté. Les Allemands ayant incendié la ferme après l’avoir pillée, son corps fut brûlé.
Une cérémonie fut organisée à l’église Saint-Bruno de Grenoble le 30 septembre 1944.
Enterrée dans un premier temps au cimetière Saint-Roch de Grenoble, sa dépouille fut transférée à la Nécropole Nationale de Saint-Nizier-du-Moucherotte (Isère), tombe 75.
Robert Gaudillot obtint la mention "Mort pour la France" et fut homologué résistant, membre des Forces françaises de l’Intérieur, et interné résistant (D.I.R.).
Il fut décoré de la Médaille de la Résistance à titre posthume.
Notice provisoire
Voir : Nécropole nationale de Saint-Nizier-du-Moucherotte
Célibataire, il habitait avec ses parents 29 rue Revol à Grenoble (Isère).
Il s’engagea dans la Résistance, rejoignit le maquis du Vercors, secteur 8 de l’AS Isère, et fut intégré à la compagnie Brisac du 6ème Bataillon de Chasseurs Alpins reconstitué avec le rang de caporal.
Après l’ordre de dispersion donné par le chef militaire du Vercors, François Huet, il se fractura la jambe le 23 juillet 1944 lors de l’escalade d’une paroi.
Il fut alors caché dans une ferme au Charmeil, sur la commune de Presles (Isère).
Le 7 août 1944, les Allemands arrivèrent à Presles.
Les maquisards décidèrent alors de transporter Robert Gaudillot en brouette et de le faire passer pour un berger blessé afin de l’envoyer à l’hôpital de Saint-Marcellin (Isère) avec la complicité de la population.
Le subterfuge ne réussit pas et Robert Gaudillot fut sommairement exécuté. Les Allemands ayant incendié la ferme après l’avoir pillée, son corps fut brûlé.
Une cérémonie fut organisée à l’église Saint-Bruno de Grenoble le 30 septembre 1944.
Enterrée dans un premier temps au cimetière Saint-Roch de Grenoble, sa dépouille fut transférée à la Nécropole Nationale de Saint-Nizier-du-Moucherotte (Isère), tombe 75.
Robert Gaudillot obtint la mention "Mort pour la France" et fut homologué résistant, membre des Forces françaises de l’Intérieur, et interné résistant (D.I.R.).
Il fut décoré de la Médaille de la Résistance à titre posthume.
Notice provisoire
Voir : Nécropole nationale de Saint-Nizier-du-Moucherotte
Sources
SOURCES : Arch. dép. Rhône et Métropole, Mémorial de l’oppression, 3808 W 406 — SHD Vincennes, GR 16 P 246336 (à consulter) ; GR 19 P 38/16 — AVCC Caen, AC 21 P 191583 et AC 21 P 612551 (à consulter) — Mémoire des hommes — Mémorial GenWeb — Geneanet — museedelaresistanceenligne.org
Jean-Luc Marquer
