MICHOT Jacques, André
Né le 24 février 1927 à Paris (VIe arr.), exécuté sommairement le 1er juillet 1944 à Châteauneuf-Val-de-Bargis (Nièvre) ; bûcheron ; résistant des Francs-tireurs et partisans (FTPF).
Jacques MICHOT
Christian DURIEUX photographie sous licence d’usage CC BY-NC-SA 2.0.
Jacques Michot était le fils de Marguerite et de père non connu. Il était célibataire et domicilié à Donzy. Il exerçait le métier de bûcheron.
entra dans la Résistance au maquis FTP Roland dans la Nièvre. Le maquis, commandé par le Commandant Roland Champenier, fils de Louis Champenier s’était installé à Sainte-Colombe-des-Bois, près de Donzy (Nièvre). Le 1er juillet 1944 à cinq heures du matin, des forces allemands importantes et lourdement armées investirent la région. Une bataille sanglante eut lieu entre les deux adversaires. Douze maquisards furent tués au combat mais l’ennemi eut 174 tués selon ses propres chiffres. Les occupants se vengèrent en assassinant quatorze personnes, civils ou résistants.
Jacques Michot qui avait été arrêté fut interrogé, torturé et fusillé en représailles dans la forêt d’Avains, commune de Châteauneuf-Val-de-Bargis, avec quatre autres maquisards : Louis Couard, 36 ans, Paul Lemaire, 29 ans, Pierre Lemaître, 26 ans et Lucien Maillard, 24 ans.
Il obtint la mention « Mort pour la France » transcrite sur l’acte de décès dressé le 2 juillet 1944 sur la déclaration de Pierre Mathieu, âgé de 74 ans, grand-père du défunt, maçon, domicilié à Donzy.
Son nom est inscrit sur le monument aux morts et le monument commémoratif aux Martyrs de la Libération, à Donzy (Nièvre).
entra dans la Résistance au maquis FTP Roland dans la Nièvre. Le maquis, commandé par le Commandant Roland Champenier, fils de Louis Champenier s’était installé à Sainte-Colombe-des-Bois, près de Donzy (Nièvre). Le 1er juillet 1944 à cinq heures du matin, des forces allemands importantes et lourdement armées investirent la région. Une bataille sanglante eut lieu entre les deux adversaires. Douze maquisards furent tués au combat mais l’ennemi eut 174 tués selon ses propres chiffres. Les occupants se vengèrent en assassinant quatorze personnes, civils ou résistants.
Jacques Michot qui avait été arrêté fut interrogé, torturé et fusillé en représailles dans la forêt d’Avains, commune de Châteauneuf-Val-de-Bargis, avec quatre autres maquisards : Louis Couard, 36 ans, Paul Lemaire, 29 ans, Pierre Lemaître, 26 ans et Lucien Maillard, 24 ans.
Il obtint la mention « Mort pour la France » transcrite sur l’acte de décès dressé le 2 juillet 1944 sur la déclaration de Pierre Mathieu, âgé de 74 ans, grand-père du défunt, maçon, domicilié à Donzy.
Son nom est inscrit sur le monument aux morts et le monument commémoratif aux Martyrs de la Libération, à Donzy (Nièvre).
Sources
SOURCES : Service historique de la Défense, AVCC, Caen, Cote AC 21 P 378543 (nc).— Jean-Claude Martinet Histoire de l’Occupation dans la Nièvre 1940-1944, éditions Delayance, La Charité-sur-Loire, 1987.— Mémoire des Hommes (Victimes civiles).— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès n° 15).
Jean-Louis Ponnavoy
