ROUX André
Né le 30 novembre 1917 à Cercy-la-Tour (Nièvre), mort en action le 10 juillet 1944 à Montaron (Nièvre) ; menuisier-charpentier ; résistant des Forces françaises de l’intérieur (FFI)
André Roux était le fils de Jean, journalier et de Claudine Bardet, sans profession. Il était célibataire et domicilié à Cercy-la-Tour où il exerçait le métier de menuisier-charpentier. Il entra dans la Résistance au groupe de Montaron issu de Libération-Nord (Nièvre).
Le maquis de Fours-Montaron fut attaqué suite à une dénonciation, le 10 juillet 1944 par environ 1000 soldats allemands qui encerclèrent la ferme de Corcelles servant de cantonnement aux maquisards et décimèrent le maquis. Il y eut 23 tués au combat ou exécutés parmi les résistants ainsi que plusieurs civils pris en otage. Les fermes de Corcelles, Chevannes et Saint-Firmin, où étaient installés les maquisards, furent détruites.
André Roux était parmi les tués à la ferme de Corcelles.
L’acte de décès fut dressé le 12 juillet au nom d’un inconnu sur la déclaration d’Eugène Garnier, adjudant de gendarmerie, commandant la brigade de Moulins-Engilbert et donne le signalement suivant : « taille un mètre soixante dix, trente deux ans environ, cheveux bruns, nez rectiligne, blouson cuir, culotte bleu travail, leggins, chaussé de brodequins ».
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure sur le monument aux morts et le monument commémoratif du 10 juillet 1944, à Cercy-la-Tour et sur les monuments commémoratifs, à Larochemillay et Montaron (Nièvre).
Sur la plaque commémorative de Cercy-la-Tour, il est inscrit "massacré par les allemands" avec 4 autres hommes.
Montaron (Nièvre), ferme de Corcelles 10 juillet 1944
Le maquis de Fours-Montaron fut attaqué suite à une dénonciation, le 10 juillet 1944 par environ 1000 soldats allemands qui encerclèrent la ferme de Corcelles servant de cantonnement aux maquisards et décimèrent le maquis. Il y eut 23 tués au combat ou exécutés parmi les résistants ainsi que plusieurs civils pris en otage. Les fermes de Corcelles, Chevannes et Saint-Firmin, où étaient installés les maquisards, furent détruites.
André Roux était parmi les tués à la ferme de Corcelles.
L’acte de décès fut dressé le 12 juillet au nom d’un inconnu sur la déclaration d’Eugène Garnier, adjudant de gendarmerie, commandant la brigade de Moulins-Engilbert et donne le signalement suivant : « taille un mètre soixante dix, trente deux ans environ, cheveux bruns, nez rectiligne, blouson cuir, culotte bleu travail, leggins, chaussé de brodequins ».
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure sur le monument aux morts et le monument commémoratif du 10 juillet 1944, à Cercy-la-Tour et sur les monuments commémoratifs, à Larochemillay et Montaron (Nièvre).
Sur la plaque commémorative de Cercy-la-Tour, il est inscrit "massacré par les allemands" avec 4 autres hommes.
Montaron (Nièvre), ferme de Corcelles 10 juillet 1944
Sources
SOURCES : dossiers AVCC Caen AC 21 P 145598 et SHD Vincennes GR 16 P 525159 (non consultés).— Jean-Claude Martinet Histoire de l’Occupation dans la Nièvre 1940-1944, éditions Delayance, La Charité-sur-Loire, 1987.— Le journal du Centre En souvenir des 10 et 11 juillet 1944, article du 11 juillet 2018.— Mémoire des Hommes.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).
Jean-Louis Ponnavoy
