MOHNY ou MOLMY Maurice, Henri, Alfred
Né le 26 mai 1922 à Ardres (Pas-de-Calais), mort en action le 10 juillet 1944 à Montaron (Nièvre) ; ouvrier d’usine ; résistant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Maurice Mohny (sur l’acte de décès) était le fils d’Eugène Maurice Pierre et de Marie Louise Queval, réfugiés de Calais et domiciliés à Onlay (Nièvre). Il était célibataire et domicilié à Onlay où il exerçait le métier d’ouvrier d’usine.
Il entra dans la Résistance au groupe de Montaron issu de Libération-Nord (Nièvre).
Le maquis de Fours-Montaron fut attaqué suite à une dénonciation, le 10 juillet 1944 par environ 1000 soldats allemands qui encerclèrent la ferme de Corcelles servant de cantonnement aux maquisards et décimèrent le maquis. Il y eut 23 tués au combat ou exécutés parmi les résistants ainsi que plusieurs civils pris en otage. Les fermes de Corcelles, Chevannes et Saint-Firmin, où étaient installés les maquisards, furent détruites.
Maurice Molmy était parmi les tués à la ferme de Corcelles.
L’acte de décès fut dressé le 12 juillet au nom d’un inconnu sur la déclaration d’Eugène Garnier, adjudant de gendarmerie, commandant la brigade de Moulins-Engilbert et donne le signalement suivant : « taille un mètre soixante quinze, dix huit ans environ, cheveux bruns frisés, veston drap noir, culotte grise, bottes fauves, teint pâle ».
Il est inhumé dans le carré de corps restitués section H, au cimetière communal, à Calais (Pas-de-Calais).
Il obtint la mention « Mort pour la France » transcrite le 26 décembre 1945 et fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure sur les monuments commémoratifs, à Larochemillay et Montaron (Nièvre).
Montaron (Nièvre), ferme de Corcelles 10 juillet 1944
Il entra dans la Résistance au groupe de Montaron issu de Libération-Nord (Nièvre).
Le maquis de Fours-Montaron fut attaqué suite à une dénonciation, le 10 juillet 1944 par environ 1000 soldats allemands qui encerclèrent la ferme de Corcelles servant de cantonnement aux maquisards et décimèrent le maquis. Il y eut 23 tués au combat ou exécutés parmi les résistants ainsi que plusieurs civils pris en otage. Les fermes de Corcelles, Chevannes et Saint-Firmin, où étaient installés les maquisards, furent détruites.
Maurice Molmy était parmi les tués à la ferme de Corcelles.
L’acte de décès fut dressé le 12 juillet au nom d’un inconnu sur la déclaration d’Eugène Garnier, adjudant de gendarmerie, commandant la brigade de Moulins-Engilbert et donne le signalement suivant : « taille un mètre soixante quinze, dix huit ans environ, cheveux bruns frisés, veston drap noir, culotte grise, bottes fauves, teint pâle ».
Il est inhumé dans le carré de corps restitués section H, au cimetière communal, à Calais (Pas-de-Calais).
Il obtint la mention « Mort pour la France » transcrite le 26 décembre 1945 et fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure sur les monuments commémoratifs, à Larochemillay et Montaron (Nièvre).
Montaron (Nièvre), ferme de Corcelles 10 juillet 1944
Sources
SOURCES : dossiers SHD AVVC Caen AC 21 P 95320 et Vincennes GR 16 P 425109 (non consultés).— Jean-Claude Martinet [Histoire de l’Occupation dans la Nièvre 1940-1944], éditions Delayance, La Charité-sur-Loire, 1987.— Le journal du Centre En souvenir des 10 et 11 juillet 1944, article du 11 juillet 2018.— Mémoire des Hommes.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).
Jean-Louis Ponnavoy
