Né 15 octobre 1925 à Neuilly-Plaisance (Seine-et-Oise), mort en action le 10 juillet 1944 à Montaron (Nièvre) ; résistant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Henri Robert Rioult né le 10 octobre 1925 sur le dossier du SHD Vincennes était pupille de l’Assistance publique de la Seine. Sous l’occupation, il était domicilié à Fours (Nièvre), où il exerçait le métier de domestique.
Il entra dans la Résistance au groupe de Fours-Montaron, issu de Libération-Nord et commandé par Antoine Lacharme.
Le 10 juillet 1944 à 5h30, les Allemands sans doute bien renseignés, encerclèrent avec un millier d’hommes la ferme de Corcelles servant de cantonnement aux maquisards qui furent surpris et déclenchèrent un feu violent faisant 23 tués parmi les résistants dont Antoine Lacharme, chef du maquis et Henri Rioult. La ferme de Corcelles et plusieurs autres furent incendiées et cinq civils fusillés.
Selon l’acte de décès dressé le 12 juillet 1944 au nom d’un inconnu, sur la déclaration de Eugène Granier, adjudant de gendarmerie, commandant la brigade de Moulins-Engilbert son signalement était le suivant : « taille un mètre quatre vingt, cheveux châtains, vingt deux à vingt cinq ans, vêtu culotte velours chemise bleue, bottes caoutchouc jaune ».
Il obtint la mention « Mort pour la France » le 24 mai 1949, transcrite à l’acte de décès le 1er juillet 1949.et possède un dossier SHD Vincennes GR 16 P 512201 sans mention d’homologation et AC 21 P 146290 (non consultés). Il est déclaré soldat FFI sur l’acte de décès.
Son nom figure sur les monuments aux morts, à Fours et Villapourçon, sur le monument commémoratif du maquis Louis, à Larochemillay et le monument commémoratif, à Montaron (Nièvre).
Montaron (Nièvre), ferme de Corcelles 10 juillet 1944
Sources

SOURCES : Jean-Claude Martinet Histoire de l’Occupation dans la Nièvre 1940-1944, éditions Delayance, La Charité-sur-Loire, 1987.— Le journal du Centre En souvenir des 10 et 11 juillet 1944, article du 11 juillet 2018.— Mémoire des Hommes.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).

Jean-Louis Ponnavoy

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