Né le 2 févier 1926 au Plessis-Bouchard (Yvelines, ex Seine-et-Oise), mort au combat le le 10 juin 1944 à Pinols (Haute-Loire) ; ajusteur ; résistant au sein des Forces françaises de l’intérieur (FFI), membre du corps franc des Truands.

Fils de Louis Pioton et Jeanne, née Abric, Pierre Pioton était ajusteur, domicilié 15 rue des Frères à Aurillac (Cantal).
On ignore s’il vivait là avant l’Occupation ou s’il s’est réfugié en Auvergne après 1940 ou pour fuir le STO. Avec quatre autres jeunes aurillacois, Pierre Bergoin, Henri lacroix, Raoul Lizet et Pierre Andrieux, il répondit à l’appel à rejoindre en masse le Mont-Mouchet.
Il fut intégré au corps franc des Truands à compter du 6 juin 1944.
Le 10 juin, plus de 500 soldats allemands, épaulés par quelques SS, essayèrent d’attaquer le maquis du Mont-Mouchet en partant de Pinols (Haute-Loire), Ils furent stoppés par les hommes du corps franc de Truands qui payèrent leur résistance par de nombreux morts. Pierre Pioton fut tué au carrefour des Quatre-Routes lors des combats de Pinols qui opposèrent les troupes allemandes aux FFI les 10 et 11 juin 1944 qui firent 54 victimes parmi les résistants.
Il a été reconnu Mort pour la France, homologué FFI.
Sa tombe se situe au cimetière Massigoux d’Aurillac.
Son nom figure sur le Monument commémoratif du Corps Franc des Truands et de victimes civiles à Pinols ainsi que sur une plaque au cimetière Massigoux, aux côtés de ses quatre camarades.
Sources

SOURCES : SHD Vincennes, GR 16 P 47968, dossier de résistant de Pierre Pioton (nc). — AVCC Caen, AC 21 P 127625, dossier Pierre Pioton (nc). — Fernand Boyer, Témoins de pierre du sang versé. Les monuments de la résistance en Haute-Loire, Le Puy, éditions de la Société académique, 1983 .— Manuel Rispal, Tout un monde au Mont-Mouchet, 1940-1945, éd. Authrefois, 2014. — MémorialGenweb.

Eric Panthou

Version imprimable