Né le 15 janvier 1922 à Paray-le-Monial (Saône-et-Loire), mort au combat le 11 juin 1944 à Pinols (Haute-Loire) ; comptable ; résistant au sein des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).

Fils de Lazard, Antonin, né à Moulins-Engilbert (Nièvre) et de Jeanne, née Doussot, sans profession, Jean Persceau était comptable, domicilié 125 bis rue de Picpus à Paris (ex Seine, XII° arr.). Son père avait été initialement domestique agricole avant de devenir employé à la Compagnie PLM de chemins de fer.
On ignore quand il rentra dans la Résistance. Peut-être a t-il fui le STO. Répondant comme plusieurs milliers d’hommes à l’appel au maquis lancé par le Colonel Gaspard, il rejoignit en mai 1944 la concentration de maquis autour du Mont-Mouchet. Il eut le grade de lieutenant.
Il a été tué lors des combats du Crépoux sur la commune de Pinols (Haute-Loire), le 11 juin 1944.
Il a été reconnu Mort pour la France, homologué FFI.
Un Maurice Persceau a été inhumé dans une tombe familiale à Préporché (Nièvre) avec son nom figurant sur le Monument aux Morts. Mémorialgenweb considère qu’il s’agit de Jean Persceau.
Sources

SOURCES : AVCC Caen, AC 21 P 129714, dossier Jean Persceau (nc). — SHD Vincennes, GR 16 P 470134, dossier Jean Presceau (nc). — Fernand Boyer, Témoins de pierre du sang versé. Les monuments de la résistance en Haute-Loire, Le Puy, éditions de la Société académique, 1983 .— Manuel Rispal, Tout un monde au Mont-Mouchet, 1940-1945, éd. Authrefois, 2014. — Généanet. — État-civil Paray-le-Monial.

Eric Panthou

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