Né le 21 août 1928 à Brioude (Haute-Loire), exécuté sommairement ou mort au combat le 16 août 1944 à Bournoncle (aujourd’hui Bournoncle-Saint-Pierre, Haute-Loire) ; garde des communications ; résistant au sein des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Fils d’Émile et de Marie Louise Dhenin, Georges Cuvelier se maria le 24 octobre 1942 à Brioude avec avec Yvonne Sabatier. Garde des voies et communications, il habitait Boulevard Aristide Briand à Brioude (Haute-Loire).
Il rejoignit la Résistance le 1er juin 1944, groupe Pierre Louis, 11e bataillon des MUR de la Haute-Loire, 33ème Compagnie.
Le 16 août 1944, une forte colonne allemande de plusieurs dizaines de camions comprenant aussi de nombreux miliciens du Cantal se dirigeait vers l’Est. Vers 18 heures, près du village de Bard, commune de Bournoncle-Saint-Pierre un petit groupe de 27 maquisards du groupe "Pierre Louis" n’hésita pas, en rase campagne, à ouvrir le feu sur le convoi. 22 maquisards furent tués, et parmi eux Georges Cuvelier. Le fait qu’il ait été reconnu déporté-interné laisse à penser qu’il aurait été arrêté avant d’être exécuté sommairement plutôt que mort au combat.
Il a été reconnu "Mort pour la France", homologué FFI et Déporté-interné de la Résistance (DIR).
Son nom figure sur le monument commémoratif 1939-1945 à Bournoncle et sur le monument aux Morts à Brioude.
Sources

SOURCES : AVCC Caen, AC 21 P 111138, dossier Georges Cuvelier (nc). — SHD Vincennes, GR 16 P 153439, dossier résistant Georges Cuvelier (nc). — Fernand Boyer, Témoins de pierre du sang versé. Les monuments de la résistance en Haute-Loire, Le Puy, éditions de la Société académique, 1983 .— Mémorial Genweb. — Généanet.

Eric Panthou

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