Né le 23 septembre 1926 à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), exécuté sommairement ou mort au combat le 16 août 1944 à Bournoncle (aujourd’hui Bournoncle-Saint-Pierre, Haute-Loire) ; résistant au sein des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Fils de Jules et de Maria Leyrac, Jean Sibeaud était célibataire et habitait Vieille-Brioude (Haute-Loire). On ignore sa profession.
Il rejoignit la Résistance le 1er juin 1944 et appartenait au groupe "Pierre Louis", 7ème zone en Haute-Loire, relevant du 11e bataillon des Mouvements unis de la Résistance (MUR).
Le 16 août 1944, une forte colonne allemande de plusieurs dizaines de camions comprenant aussi de nombreux miliciens du Cantal se dirigeait vers l’Est. Vers 18 heures, près du village de Bard, commune de Bournoncle-Saint-Pierre un petit groupe de 27 maquisards du groupe "Pierre Louis" n’hésita pas, en rase campagne, à ouvrir le feu sur le convoi. 22 maquisards furent tués, et parmi eux Jean Sibeaud. Le fait qu’il ait été reconnu déporté-interné laisse à penser qu’il aurait été arrêté avant d’être exécuté sommairement plutôt que mort au combat.
Il a été reconnu "Mort pour la France", homologué FFI et Déporté-interné de la Résistance (DIR). En 1956 il reçut la médaille militaire et la croix de guerre avec palme. Le 5 novembre 1956 il a reçu la carte de Combattant volontaire de la Résistance à titre posthume.
Son nom figure sur le monument commémoratif 1939-1945 à Bournoncle.
Sources

SOURCES : AVCC Caen, AC 21 P 155461, dossier Jean Sibeaud (nc). — SHD Vincennes, GR 16 P 547414, dossier résistant Jean Sibeaud (nc). — Fernand Boyer, Témoins de pierre du sang versé. Les monuments de la résistance en Haute-Loire, Le Puy, éditions de la Société académique, 1983 .— L’Auvergnat de Paris, 11 février 1956. — Mémorial Genweb. — Généanet. — Arch. dép. de la Haute-Loire, dossier demande carte CVR pour Jean Sibeaud (nc). — État civil Bournoncle-Saint-Pierre.

Eric Panthou

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