FAURE Lucien, Georges, Eugène
Né le 24 août 1920 à Combovin (Drôme), mort en action le 22 juin 1944 à Combovin ; résistant des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).
Lucien Faure était le fils d’Eugène, César, Clément Faure, marchand de tissus, né en 1885 à Chantelouve (Isère), et de son épouse Valentine,Delphine, Louise née Bochon en 1891 à Combovin (Drôme). Il avait une sœur prénommée Claire, née en 1911 à Combovin.
En juin 1944, maquisard du Vercors, il était cantonné à Combovin avec son unité des FFI. Lors de l’attaque allemande du 22 juin, opérateur radio, il se trouvait, avec trois autres combattants, à la ferme des Grioles. Ils combattirent jusqu’à épuisement de leurs munitions. Ses compagnons furent retrouvés criblés de balles. En cherchant un peu plus dans la ferme, on découvrit au fond de la citerne, Lucien Faure, 24 ans, agonisant, qui une fois remonté à l’aide de cordes de parachutes, rendra son dernier soupir. Le malheureux était criblé de balles et, alors qu’il vivait encore, les Allemands l’avaient torturé en lui transperçant les joues à coups de baïonnettes avant de le jeter dans le puits.
Lucien Faure obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué FFI.
Il est enterré au cimetière communal de Combovin.
Son nom est inscrit à Combovin sur une stèle et une plaque commémoratives et sur le monument aux Morts, ainsi qu’à Valence (Drôme), sur la plaque commémorative aux Martyrs de la Résistance et le monument aux morts 1939-1945, à Vaunaveys-La Rochette (Drôme), sur le monument commémoratif et à Mirmande-Saulce-sur-Rhône (Drôme), sur le monument commémoratif départemental.
Une place de Combovin porte son nom.
Voir Combovin (Drôme), 22 juin 1944
En juin 1944, maquisard du Vercors, il était cantonné à Combovin avec son unité des FFI. Lors de l’attaque allemande du 22 juin, opérateur radio, il se trouvait, avec trois autres combattants, à la ferme des Grioles. Ils combattirent jusqu’à épuisement de leurs munitions. Ses compagnons furent retrouvés criblés de balles. En cherchant un peu plus dans la ferme, on découvrit au fond de la citerne, Lucien Faure, 24 ans, agonisant, qui une fois remonté à l’aide de cordes de parachutes, rendra son dernier soupir. Le malheureux était criblé de balles et, alors qu’il vivait encore, les Allemands l’avaient torturé en lui transperçant les joues à coups de baïonnettes avant de le jeter dans le puits.
Lucien Faure obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué FFI.
Il est enterré au cimetière communal de Combovin.
Son nom est inscrit à Combovin sur une stèle et une plaque commémoratives et sur le monument aux Morts, ainsi qu’à Valence (Drôme), sur la plaque commémorative aux Martyrs de la Résistance et le monument aux morts 1939-1945, à Vaunaveys-La Rochette (Drôme), sur le monument commémoratif et à Mirmande-Saulce-sur-Rhône (Drôme), sur le monument commémoratif départemental.
Une place de Combovin porte son nom.
Voir Combovin (Drôme), 22 juin 1944
Sources
SOURCES : Service historique de la Défense, AVCC, Caen, AC 21 P 182533 (nc). — Cdt Pons, De la Résistance à la Libération, rééd. 1987, p. 268. — Joseph La Picirella, Témoignages sur le Vercors, 14e édition, 1991, p. 174. — Robert Serre, Monographie : Le puits de la Ferme des Griolles à Combovin dans le Musée de la Résistance en ligne. — Acte de naissance et recensement de 1936 à Combovin (AD de la Drôme en ligne). — Recensement 1921 à Combovin (AD Drôme en ligne). — MémorialGenWeb. — Mémoire des Hommes. — Geneanet.
Dominique Tantin
