Né le 19 juillet 1919 à Cornimont (Vosges), exécuté sommairement le 21 septembre 1944 à La Bresse (Vosges) ; résistant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Roger Valentin était le fils d’Auguste Alphonse et de Marie Célina Colin. Il était domicilié à Cornimont (Vosges).
En septembre 1944 l’effectif du maquis était de 1300 hommes. Les colonnes allemandes montèrent à l’assaut du maquis dans la nuit du 19 au 20 septembre 1944.
L’attaque nazie fut déclenchée à l’aube du 20 septembre sous un épais brouillard, ce qui empêcha l’appui aérien favorisant ainsi les résistants qui repoussèrent toutes les attaques de l’ennemi qui se poursuivirent jusqu’à 18 heures puis les maquisards se replièrent. Cependant 73 FFI et 10 civils furent tués ou fusillés les 16, 20 et 21 septembre 1944. Les pertes allemandes étaient de 480 tués, blessés, prisonniers.
Dans la nuit du 20 au 21 vers deux heures du matin, treize prisonniers furent amenés en camions ligotés et abattus d’une balle dans la tête. Au matin, leurs cadavres furent découverts couchés sur la route au tournant du chemin de la Basse des Feignes, au lieu dit "le Pré de l’Orme", à La Bresse (Vosges). Roger Valentin était parmi eux.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et le titre de "Déporté et interné et interné résistant et fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI), dossiers SHD GR 16 P 582764 et AC 21 P 685785 (non consultés).
Son nom figure sur le monument commémoratif du maquis de la Piquante Pierre, à Basse-sur-le Rupt, sur le monument aux morts et le vitrail commémoratif de la Résistance dans l’église paroissiale, à Cornimont, sur le monument commémoratif du Pré de l’Orme, à La Bresse (Vosges).
Sources

Jean-Louis Ponnavoy

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