FOUSSIER André, Marcel
Né le 15 novembre 1919 à Saint-Pierre-des-Corps (Indre-et-Loire), fusillé le 16 mai 1942 à Avon-les-Roches (Indre-et-Loire) ; étudiant en pharmacie ; résistant communiste.
Fils d’un employé des chemins de fer, André Foussier était l’unique enfant de la famille. Il adhéra en 1934 aux Jeunesses communistes puis entreprit ses études de médecine et de pharmacie. Il fut responsable du journal La Lanterne. Mobilisé en juin 1940, il fut versé dans les Chantiers de la jeunesse à Agen (Lot-et-Garonne). Libéré en février 1941, il regagna sa ville natale et entra très vite dans la Résistance. Il lança un journal clandestin destiné aux étudiants, La Lanterne, et participa activement à l’organisation de la manifestation du 1er mai 1942 devant la Kommandantur de Tours. Il fut arrêté selon la mairie de Saint-Pierre-des-Corps et selon la famille le 7 mai,mais le 30 avril 1942 selon son dossier au secrétariat d’État aux Anciens Combattants. Sa mère prévint ses amis de résistance et leur donna les papiers qu’il avait caché sous une latte de parquet. André Foussier, torturé, ne parla pas.
Condamné à mort le 14 mai 1942, il a été fusillé le 16 mai, en même temps que Maxime Bourdon, André Anguille, Robert Couillaud et Robert Guilbault.
Sa mère se suicida le 21 août suivant et son père fit de même le jour des obsèques de sa femme.
Le doyen de la faculté de médecine de Tours avait tenté d’abtenir sa grâce, sans succès.
André Foussier fut homologué adjudant-chef FFI.
Son oncle maternel, André Berther, bottier, communiste, révolté par la la tragédie qui touchait cette famille, entra en résistance et s’occupa des enfants juifs. Il recueillit ainsi Rachel Gebrowicz-Berthet qui avait deux ans, la remis à sa mère lorsqu’elle eut 15 ans (son père était mort en camp), et l’adopta après la mort de celle-ci. Elle fit reconnaitre la famille comme Justes.
Condamné à mort le 14 mai 1942, il a été fusillé le 16 mai, en même temps que Maxime Bourdon, André Anguille, Robert Couillaud et Robert Guilbault.
Sa mère se suicida le 21 août suivant et son père fit de même le jour des obsèques de sa femme.
Le doyen de la faculté de médecine de Tours avait tenté d’abtenir sa grâce, sans succès.
André Foussier fut homologué adjudant-chef FFI.
Son oncle maternel, André Berther, bottier, communiste, révolté par la la tragédie qui touchait cette famille, entra en résistance et s’occupa des enfants juifs. Il recueillit ainsi Rachel Gebrowicz-Berthet qui avait deux ans, la remis à sa mère lorsqu’elle eut 15 ans (son père était mort en camp), et l’adopta après la mort de celle-ci. Elle fit reconnaitre la famille comme Justes.
Sources
SOURCES : DAVCC, Caen, B VIII 3 Liste S 1744. — Dossier au secrétariat d’État aux Anciens Combattants. – Renseignements fournis par la mairie de Saint-Pierre-des-Corps. — Lettre de Rachel Gebrowitcz-Berthet, Charenton, le 31 octobre 2009, Châteaubriant, 30 juin 2015.
Jean-Pierre Besse, Claude Pennetier