Né le 4 octobre 1900 à Tarnow (Empire austro-hongrois, aujourd’hui Pologne), sommairement exécuté le 3 juin 1944 à Vif (Isère) ; sans profession connue ; victime civile

Plaque rue Champollion, Vif (Isère)
Plaque rue Champollion, Vif (Isère)
Photo : Didier Bourry, Mémorial GenWeb, sous licence d’usage CC BY-NC-SA 2.0
Juif polonais, Moïse, Chaïm Miré était le fils de Hersh et de Esther Oca.
Il épousa Malka Strzyzenska ou Strzyzewska dont il était veuf en 1944.
Il se trouvait en France en 1939 lors de la déclaration de guerre et signa un engagement pour un Régiment de marche de volontaires étrangers. (N° 6899) au bureau Seine central à Paris.
En 1944, il habitait rue de la Gresse à Vif (Isère).
Le 3 juin 1944, il se trouvait en compagnie d’Eliezer Miller qui habitait cette petite ville et d’Abram Sobelman qui résidait à Vizille (Isère).
Selon les sources, les trois hommes furent arrêtés rue Champollion, près du logement d’Eliezer Miller, par des miliciens ou des membres de la police allemande.
À 12h30, ils furent sommairement exécutés au moyen d’armes à feu par les individus qui les avaient arrêtés.
Moïse Miré fut enterré au cimetière municipal de Vif.
Son nom, orthographié Mirey, figure sur une plaque apposée sur le lieu de l’exécution, à l’angle des rues du Portail Rouge et Champollion.


Notice provisoire
Sources

SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 379051 (nc).— https://ville-vif.fr/decouvrir/ma-ville/histoire/ — Mémoire des hommes — Mémorial Genweb — État civil

Jean-Luc Marquer

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