VAN DE WEGHE Guy, Léon, Clément
Né le 1er juillet 1922 à Gand (Belgique), exécuté sommairement le 6 juillet 1944 à Brest (Finistère) ; résistant du réseau Défense de la France.
Guy Van de Weghe arriva à Brest pour travailler dans l’organisation Todt durant l’année 1943, dans le cadre du STO. Il résidait alors rue de la Fraternité à Saint-Marc dans la villa de la famille Devarieux.
Il intégra, fin avril début mai 1944, la résistance brestoise au sein du groupe Action Directe, corps-franc du mouvement Défense de la France. Il participa aux différentes actions de son groupe. Le 27 juin 1944, le groupe Action Directe attaqua le commissariat de police de Saint-Martin pour délivrer les femmes résistantes qui y étaient détenues. Malgré l’opération réussie, les femmes restèrent en détention pour éviter les représailles. Yves Hall dirigeait l’opération avec la présence de Guy Van de Weghe, Roger Le Lostec, Francis Beauvais, Luigi Pezziga, François Borczykowski, Jean Riou, Pierre Toupin, et Marcel Marc. Le lendemain, Guy Van de Weghe, Yves Hall et François Borczykowski, cambriolèrent le logement d’un officier allemand résidant rue Félix Le Dantec, emportant armes, papiers et uniformes. Le 5 juillet 1944, le groupe décida de capturer l’alsacien Julien Origas, interprète à l’Aussenkommando du S.D de Brest, basée à Bonne-Nouvelle. L’attaque eut lieu à Kerigonan mais le collaborateur ne fut que blessé et les soldats allemands déclenchèrent une fusillade dans laquelle Guy Van de Weghe fut gravement touché. L’équipe réussit à se replier rue Arago, dans un café tenu par Thérèse Coatéval qui hébergeait Guy Van de Weghe depuis quelques temps. Les Allemands réussirent à localiser le blessé à l’aide des traces de sang. Le docteur Edmond Jacq venu soigner Guy et le résistant Georges Hamon, blessé dans l’assaut furent emmenés à l’école Bonne-Nouvelle de Pontaniou, siège de l’Aussenkommando du S.D de Brest, quant à Guy Van de Weghe il fut admis au nouvel hôpital, réquisitionné par l’armée d’occupation.
Le lendemain, le 6 juillet 1944 vers 11 heures, Guy Van de Weghe sortit de l’hôpital dans un camion allemand et aurait été fusillé le jour même dans les douves du Bouguen, près du stand de tir, avec les 18 résistants de Saint-Pol-de-Léon (Côtes-du-Nord, Côtes-d’Armor) du réseau Centurie.
Il a été reconnu Mort pour la France, et homologué FFI.
Son nom fut gravé sur une plaque commémorative au cimetière de Kerfautras ainsi que sur la stèle du Bouguen.
Il intégra, fin avril début mai 1944, la résistance brestoise au sein du groupe Action Directe, corps-franc du mouvement Défense de la France. Il participa aux différentes actions de son groupe. Le 27 juin 1944, le groupe Action Directe attaqua le commissariat de police de Saint-Martin pour délivrer les femmes résistantes qui y étaient détenues. Malgré l’opération réussie, les femmes restèrent en détention pour éviter les représailles. Yves Hall dirigeait l’opération avec la présence de Guy Van de Weghe, Roger Le Lostec, Francis Beauvais, Luigi Pezziga, François Borczykowski, Jean Riou, Pierre Toupin, et Marcel Marc. Le lendemain, Guy Van de Weghe, Yves Hall et François Borczykowski, cambriolèrent le logement d’un officier allemand résidant rue Félix Le Dantec, emportant armes, papiers et uniformes. Le 5 juillet 1944, le groupe décida de capturer l’alsacien Julien Origas, interprète à l’Aussenkommando du S.D de Brest, basée à Bonne-Nouvelle. L’attaque eut lieu à Kerigonan mais le collaborateur ne fut que blessé et les soldats allemands déclenchèrent une fusillade dans laquelle Guy Van de Weghe fut gravement touché. L’équipe réussit à se replier rue Arago, dans un café tenu par Thérèse Coatéval qui hébergeait Guy Van de Weghe depuis quelques temps. Les Allemands réussirent à localiser le blessé à l’aide des traces de sang. Le docteur Edmond Jacq venu soigner Guy et le résistant Georges Hamon, blessé dans l’assaut furent emmenés à l’école Bonne-Nouvelle de Pontaniou, siège de l’Aussenkommando du S.D de Brest, quant à Guy Van de Weghe il fut admis au nouvel hôpital, réquisitionné par l’armée d’occupation.
Le lendemain, le 6 juillet 1944 vers 11 heures, Guy Van de Weghe sortit de l’hôpital dans un camion allemand et aurait été fusillé le jour même dans les douves du Bouguen, près du stand de tir, avec les 18 résistants de Saint-Pol-de-Léon (Côtes-du-Nord, Côtes-d’Armor) du réseau Centurie.
Il a été reconnu Mort pour la France, et homologué FFI.
Son nom fut gravé sur une plaque commémorative au cimetière de Kerfautras ainsi que sur la stèle du Bouguen.
Sources
SOURCES : SHD Vincennes, GR 16P 584905 (nc). — Arch. Mun. de Brest, fonds Joël Le Bras (153 S).— Mémoires des Résistant.e.s du pays de Brest, article de Gildas Priol https://www.resistance-brest.net/ar... . — Mémoire des hommes.
Gildas Priol, Annie Pennetier