Né le 9 juin 1912 à Hennezel (Vosges), exécuté sommairement le 5 septembre 1944 à Charmes (Vosges) ; cheminot ; résistant du Groupe Lorraine 42 et de la Résistance intérieure française (FFI).

Georges Zabé entra comme employé aux chemins de fer d’Alsace-Lorraine en mai 1935. Il était cantonnier à Blainville-sur-l’Eau-Damelevières (Meurthe-et-Moselle). Il vivait à Bayon avec sa deuxième femme Lucie Jeanne Valdenaire et ses trois enfants âgés de dix ans, deux ans et trois mois.
Au moment des combats de la Libération, il rejoignit les FFI au sein du groupe Lorraine 42. Le 2 septembre 1944, il investit avec son groupe la localité de Charmes (Vosges) provisoirement abandonnée par les Allemands. Deux jours plus tard, des soldats revinrent et les résistants furent obligés de se replier. Malheureusement Georges Zabé fut fait prisonnier durant l’assaut et fusillé le lendemain à huit heures du matin rue pasteur, à Charmes.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué comme soldat de la Résistance intérieure française (RIF).
Son nom figure sur le monument aux morts et les plaques commémoratives de l’église Saint-Martin, à Bayon, sur la plaque commémorative de la SNCF apposée sur la façade de la gare, à Blainville-Damelevières (Meurthe-et-Moselle), sur le monument aux morts 1939-1945 et la stèle commémorative du groupa Lorraine 42, à Charmes (Vosges).
Sources

SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 172357 et SHD, Vincennes, GR 16 P 605836 (non consultés).— Henri Barthélemy et Clément Gosselin dans Cheminots victimes de la répression 1940-1945 Mémorial sous la direction de Thomas Fontaine, éd. Perrin/SNCF Paris, 2017.— Mémoire des hommes.— Mémorial Genweb.

Jean-Louis Ponnavoy

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