Né le 27 juillet 1928 à Audun-le-Romain (Meurthe-et-Moselle), mort sous la torture le 25 août 1944 à Verdun-sur-Meuse, aujourd’hui Verdun (Meuse) ; cheminot ; résistant homologué à la Résistance intérieure française (RIF).

Marie Martin était célibataire et fils de cheminot. Il entra à la SNCF comme apprenti de 2e classe au dépôt de Verdun-sur-Meuse (Meuse).
Le 25 août 1944, avec son camarade René Zimmermann, il se rendit aux bains militaires fréquentés par les soldats allemands. Ils subtilisèrent chacun un pistolet dans les vestiaires furent mais se firent prendre. Arrêtés, ils furent conduits à la Feldgendarmerie de Verdun et roués de coups. Il serait mort dans les locaux de la Feldgendarmerie des suites des coups reçus pendant son interrogatoire. Gustave Lemire, ancien veilleur de nuit de l’hôtel où s’était installée la Kommandantur, témoignera qu’en entrant dans la salle de garde de la Feldgendarmerie, il vit le corps ensanglanté et couché sur le sol de Marie Martin. Il témoigna également que le lendemain matin, des soldats arrivèrent en voiture et chargèrent des pioches et des pelles et qu’une caisse de bois blanc se trouvait à l’arrière du véhicule. Sa mère mourut de chagrin en septembre 1945.
Il obtint le titre d’interné politique le 1er juin 1961.
Il fut homologué comme résistant des Forces françaises de l’intérieur (RIF).
Son nom n’apparaît pas sur un monument à notre connaissance.
Sources

SOURCES : dossier SHD Vincennes GR 16 P 398488 (nc).— Hervé Barthélemy et Cédric Neveu dans Cheminots victimes de la répression 1940-1945 Mémorial sous la direction de Thomas Fontaine, éd. Perrin/SNCF Paris, 2017.

Jean-Louis Ponnavoy

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