Né le 11 mai 1926 à Périgueux (Dordogne), exécuté sommairement le 15 août 1944 à Atur (Dordogne) ; cheminot ; résistant des Forces françaises combattantes (FFC).

Gilbert Chadourne entra à la SNCF comme mineur facteur aux écritures à la gare d’Agonac (Dordogne).
Il entra dans la Résistance et rejoignit un maquis pour participer aux combats de la Libération. Il fut fait prisonnier par les Allemands devant le monument aux morts lors du combat d’Atur le 15 août 1944. On lui attacha les mains dans le dos avec du fil de fer et il fut promené de ferme en ferme afin d’obtenir des renseignements. Pour finir, il fut interrogé violemment dans une ferme au lieu-dit "Moreau" puis exécuté.
Il obtint la mention « Mort pour la France » transcrite sur l’acte de décès et le titre de "Déporté et interné résistant" et fut homologué comme soldat des Forces françaises combattantes (FFC).
Il obtint la Croix de guerre avec étoile de bronze et reçut la Médaille de la Résistance à titre posthume par décret du 28/04/1959 et publication au JO le 14/05/1959.
Son nom figure sur la plaque commémorative à sa mémoire en gare d’Agonac (Dordogne).
Sources

SOURCES : dossiers SHD Vincennes GR 16 P 116393 et Caen AC 21 P 40934 (non consultés).— Hervé Barthélemy et Cédric Neveu dans Cheminots victimes de la répression 1940-1945 Mémorial sous la direction de Thomas Fontaine, éd. Perrin/SNCF Paris, 2017 page 346.— Mémorial Genweb.

Jean-Louis Ponnavoy

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