Toujouse (Gers) : 6 août 1944.
Le 6 août 1944, trois résistants du Corps franc Pommiès furent exécutés dans le bois de Bascaules, à Toujouse, par des soldats allemands.
Le bois de Bascaules dans la commune de Toujouse, commune du Gers à la limite des Landes, fut choisi comme lieu de repli et de cantonnement du maquis de Lussagnet (forêt de Laveyron) quand le commandement (les capitaines Naud puis Claverie) eurent l’assurance que les Allemands connaissaient son existence et donc menaçaient sa sécurité.
Le transfert eut lieu entre la fin juillet et le 3 août 1944. C’était un campement sommaire et provisoire installé dans une clairière autour des cabanes au lieu-dit « La palombière ». Il s’appuyait sur la ferme de « Latéoulère », lien dit Tuilerie, (famille Ducourneau) qui accueillait hommes, armes et matériels.
Au matin du dimanche 6 août, les maquisards pour la plupart de Villeneune-de-Marsan (Landes) et donc à proximité de leur domicile, avaient obtenu une permission de 24 h. Une dizaine d’hommes étaient demeurés sur place : parmi eux, Pierre Farines et Gustav Silberbach, un jeune Tchèque déserteur de l’armée allemande, blessé lors de l’attaque du maquis ce 6 août.
Henri Thiébaud, et Jean Labastie, pris à l’hôtel Lafontan ont été fusillés vers 11h avec Pierre Farines dans la clairière du bois de Bascaules.
Un quatrième homme, Ernest Gosmet, raflé durant la phase d’approche et d’encerclement du maquis eut la vie sauve. Ayant assisté à l’exécution, il témoigna de la dignité des trois hommes face à la mort. Traumatisé, il ne revient jamais au bois de Bascaules. Jugé à Dax, Gustav Silberbach, a été fusillé à Saint-Paul-Les-Dax (Landes) le 14 août 1944.
Dispersés après la tragédie, puis reconstitués en groupe de combat, les résistants villenevois participèrent à la libération de Mont-de-Marsan le 21 août 1944.
Une stèle a été érigée en 1946 à l’endroit où les trois jeunes gens ont été fusillés. Un chemin de mémoire inauguré le 6 août 2016 rappelle leur sacrifice.
Leurs noms sont également gravés à Castelnau-Magnoac (Hautes-Pyrénées) sur le Mémorial du Corps Franc Pommiès (573 noms).
Les fusillés.
Pierre FARINES
Jean LABASTIE
Henri THIÉBAUD
Le transfert eut lieu entre la fin juillet et le 3 août 1944. C’était un campement sommaire et provisoire installé dans une clairière autour des cabanes au lieu-dit « La palombière ». Il s’appuyait sur la ferme de « Latéoulère », lien dit Tuilerie, (famille Ducourneau) qui accueillait hommes, armes et matériels.
Au matin du dimanche 6 août, les maquisards pour la plupart de Villeneune-de-Marsan (Landes) et donc à proximité de leur domicile, avaient obtenu une permission de 24 h. Une dizaine d’hommes étaient demeurés sur place : parmi eux, Pierre Farines et Gustav Silberbach, un jeune Tchèque déserteur de l’armée allemande, blessé lors de l’attaque du maquis ce 6 août.
Henri Thiébaud, et Jean Labastie, pris à l’hôtel Lafontan ont été fusillés vers 11h avec Pierre Farines dans la clairière du bois de Bascaules.
Un quatrième homme, Ernest Gosmet, raflé durant la phase d’approche et d’encerclement du maquis eut la vie sauve. Ayant assisté à l’exécution, il témoigna de la dignité des trois hommes face à la mort. Traumatisé, il ne revient jamais au bois de Bascaules. Jugé à Dax, Gustav Silberbach, a été fusillé à Saint-Paul-Les-Dax (Landes) le 14 août 1944.
Dispersés après la tragédie, puis reconstitués en groupe de combat, les résistants villenevois participèrent à la libération de Mont-de-Marsan le 21 août 1944.
Une stèle a été érigée en 1946 à l’endroit où les trois jeunes gens ont été fusillés. Un chemin de mémoire inauguré le 6 août 2016 rappelle leur sacrifice.
Leurs noms sont également gravés à Castelnau-Magnoac (Hautes-Pyrénées) sur le Mémorial du Corps Franc Pommiès (573 noms).
Les fusillés.
Pierre FARINES
Jean LABASTIE
Henri THIÉBAUD
Sources
SOURCES : Arch. Dép. Gers. — AERI CD-Rom La Résistance dans les Landes, 2008. — Parcours de mémoire de Toujouse, 2016.
Jacques Fitan