Né le 30 avril 1901 à Paris (XIVe arr.), exécuté sommairement le 24 juin 1944 à Montplaisant (Dordogne) ; cheminot ; résistant de l’armée secrète (AS).

Georges Fabre était le fils de Ferdinand Alexandre, mécanicien et de Amélie Louise Faucheux, blanchisseuse. Il se maria le 18 avril 1925 à Vézac (Dordogne) avec Marie Antoinette Gallard, dont il avait deux enfants. Il entra au chemin de fer et exerçait le métier de sous-chef de canton à Saint-Cyprien (Dordogne).
En mars 1943, il entra dans la Résistance à l’armée secrète de Dordogne-Sud, secteur de Sarlat.
Le 24 juin 1944, de violents combats eurent lieu à Saint-Cyprien entre les maquisards et une unité SS de 500 hommes dite colonne Bode du nom de son chef. Les SS incendièrent des maisons et pillèrent.
Les maquis occupaient le camp de Mauzac où une centaine de miliciens étaient retenus prisonniers dans l’ancienne abbaye de St-Cyprien. L’unité de Bode monta une opération pour délivrer les collabos. Georges Fabre qui appartenait au groupe Max fut arrêté pendant le combat puis fusillé le jour même à Montplaisant (Dordogne).
Il obtint la mention « Mort pour la France » et le titre de "Déporté et interné résistant". Il fut homologué comme soldat des Forces françaises combattantes (FFC) et des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure sur le monument commémoratif 1939-1945, à Sarlat-la-Canéda (Dordogne).
Sources

SOURCES : dossiers SHD Vincennes GR 16 P 213852 et Caen AC 21 P 181213 (non consultés).— Résistance, Maquis et Libération du département de la Dordogne.— Hervé Barthélemy et Clément Gosselin dans Cheminots victimes de la répression 1940-1945 Mémorial sous la direction de Thomas Fontaine, éd. Perrin/SNCF Paris, 2017 page 588.— Mémoire des Hommes.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de naissance).

Jean-Louis Ponnavoy

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