Né le 7 mai 1900 à Camphin-en-Pévèle (Nord), massacré le 21 mai 1940 à Beuvry-lès-Béthune (Pas-de-Calais) ; cheminot ; victime civile.

Maurice Faese était le fils de Jean Baptiste et de Léonie Joseph Grulois. Il était domicilié 3 rue Jean-Jaurès à Anzin (Nord). Il se maria le 15 décembre 1923 à Hélesmes (Nord) avec Lucienne Joséphine Delahaie, dont il avait trois enfants enfants. Il entra au chemin de fer et en 1940, il exerçait à la SNCF le métier d’ouvrier à l’entretien du Matériel de Valenciennes (Nord). Le 17 mai 1940, Valenciennes étant bombardée et envahie, il fallut évacuer la région. Le 19 mai, Maurice Faese partit avec sa femme et ses enfants afin de rejoindre le lieu fixé pour le repliement, Mézidon dans le Calvados. Surprise par un bombardement anglais à Beuvry-lès-Béthune, la famille se réfugia dans une ferme appartenant à Monsieur Delbart, au hameau de Gorre (Pas-de-Calais). Vers 17 heures , les Allemands pénétrèrent dans la commune et arrêtèrent les personnes qui se trouvaient dans la ferme. Ils exécutèrent les hommes et Maurice Faese fut abattu d’une balle dans la nuque.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et son nom figure sur la grande plaque commémorative en gare, à Valenciennes (Nord).
Sources

SOURCES : Laurent Thiery dans Cheminots victimes de la répression 1940-1945 Mémorial sous la direction de Thomas Fontaine, éd. Perrin/SNCF Paris, 2017 page 588.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de naissance).

Jean-Louis Ponnavoy

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