GARCIA François, Laurent
Né le 6 avril 1913 à Bédarieux (Hérault), exécuté sommairement le 24 ou 26 août 1944 à Drancy (Seine, Seine-Saint-Denis) ; cheminot ; résistant des Forces françaises combattantes (FFC).
François Garcia était le fils de parents espagnols, Francis et Maria Victoria Fortunado. Il se maria le 17 octobre 1936 au Blanc-Mesnil avec Josefa Aquilar, dont il eut deux enfants. Il était domicilié rue Maurice-Bertaux à Le Blanc-Mesnil (Seine-et-Oise). Il fut embauché au chemin de fer le 4 janvier 1937 comme homme d’équipe à l’essai au triage de la gare du Bourget-Drancy (Seine). Le 1er février 1939, il fut nommé aide-ouvrier à l’entretien.
Il entra dans la Résistance pendant l’été 1943 au réseau Zéro-France puis dans les FFI au moment des combats de la Libération comme agent de liaison. Le 24 août 1944, le 26 selon Mémorial Genweb, il fut chargé par le sous-ingénieur de section du Bourget de porter un message au poste de commandement du colonel Rol-Tanguy à Paris, afin de solliciter de l’aide pour assurer la protection des installations de chemin de fer. Il fut appréhendé en cours de route par des soldats Allemands au Blanc-Mesnil. Interrogé dans un bureau du triage, il fut torturé puis assassiné dans la soirée. Son corps sera retrouvé le lendemain, dans la matinée, sommairement enterré sous le saut-de-mouton de la voie H du Bourget-Triage.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et le titre de "Déporté et interné résistant" (DIR) et fut homologué comme soldat des Forces françaises combattantes (FFC).
Son nom figure sur la stèle commémorative 1939-1945 de la SNCF au triage du Bourget et sur le monument des FFI, à Le Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis).
Il entra dans la Résistance pendant l’été 1943 au réseau Zéro-France puis dans les FFI au moment des combats de la Libération comme agent de liaison. Le 24 août 1944, le 26 selon Mémorial Genweb, il fut chargé par le sous-ingénieur de section du Bourget de porter un message au poste de commandement du colonel Rol-Tanguy à Paris, afin de solliciter de l’aide pour assurer la protection des installations de chemin de fer. Il fut appréhendé en cours de route par des soldats Allemands au Blanc-Mesnil. Interrogé dans un bureau du triage, il fut torturé puis assassiné dans la soirée. Son corps sera retrouvé le lendemain, dans la matinée, sommairement enterré sous le saut-de-mouton de la voie H du Bourget-Triage.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et le titre de "Déporté et interné résistant" (DIR) et fut homologué comme soldat des Forces françaises combattantes (FFC).
Son nom figure sur la stèle commémorative 1939-1945 de la SNCF au triage du Bourget et sur le monument des FFI, à Le Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis).
Sources
SOURCES : dossiers SHD GR 16 P 242525 et AC 21 P 188988 (non consultés).— Hervé Barthélemy et Clément Gosselin dans Cheminots victimes de la répression 1940-1945 Mémorial sous la direction de Thomas Fontaine, éd. Perrin/SNCF Paris, 2017 page 647.— Mémoire des Hommes.— Mémorial Genweb.
Jean-Louis Ponnavoy