Né le 23 juin 1901 à Paris (XIe arr.), fusillé comme otage le 2 octobre 1943 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; employé de bureau, ouvrier lithographe puis ouvrier métallurgiste ; conseiller municipal socialiste de Bondy (Seine, Seine-Saint-Denis) ; membre du Parti communiste clandestin.

Le conseil municipal de Bondy en 1935
Le conseil municipal de Bondy en 1935
Emmanuel Fairon est le premier à gauche au deuxième rang. Varagnat est le quatrième au premier rang.
Fils d’un charretier et d’une repasseuse, Emmanuel Fairon fut employé de bureau, comptable, ouvrier lithographe et ouvrier métallurgiste. Militant socialiste SFIO, il fut élu conseiller municipal de Bondy, le 12 mai 1935, sur une liste de coalition socialiste et communiste dirigée par le communiste Henri Varagnat.
Champion de France FSGT d’escrime 1936-1937, il épousa une nièce d’Henri Varagnat (celui-ci en avait le tutorat), Simone Bartolini, le 14 janvier 1939 à Bondy. Il adhéra au Parti communiste clandestin en juillet 1941. Selon la mémoire familiale confirmée par les archives, Emmanuel Fairon a été arrêté pour avoir caché Henri Varagnat ; il avait monté un plan d’évasion avec Pierre George. Domicilié à Levallois-Perret, il fut arrêté le 16 mai 1942 par la police française.
Il a été fusillé comme otage au Mont-Valérien le 2 octobre 1943 comme otage, en représailles de l’assassinat du Dr. Ritter, parmi 50 victimes.
Dans le Chapelle des fusillés du Mont-Valérien il avait laissé un graffiti à son nom, à côté de ceux Louis Menotte et de Roger Jarrige.
Oeuvres

Fairon est le premier au deuxième rang

Sources

SOURCES : Arch. Dép. Seine, DM3 et Versement 10451/76/1. – Arch. com. Bondy. – Témoignages oraux. – État civil, Paris (XIe arr.). – Notes Charles Lefebvre du Prey.

Claude Pennetier

Version imprimable