Né le 11 novembre 1923 à Scaër (Finistère), tué au combat le 15 juillet 1944 à Scaër (Finistère) ; clerc de notaire ; résistant, FFI.

Corentin Guillou
Corentin Guillou
SOURCE : Chroniques Port-louisiennes
La stèle de Kernabat en Scaër
La stèle de Kernabat en Scaër
Place de la Résistance à Scaër
Place de la Résistance à Scaër
« Gloire aux résistants Scaërois
morts pour la France »

SOURCE : Mémorial GenWeb
La plaque commémorative de Rosporden
La plaque commémorative de Rosporden
SOURCE :
Site de la mairie de Rosporden
SOURCE : Photo Françoise Le Louer
La plaque apposée en 2021 sur le monument</br> aux victimes port-louisiennes du nazisme
La plaque apposée en 2021 sur le monument
aux victimes port-louisiennes du nazisme
SOURCE :
Service technique de la Ville de Port-Louis
Sur le monument aux morts de Port-Louis
Sur le monument aux morts de Port-Louis
SOURCE :
Photos Jean-Pierre et Jocelyne Husson
Fils de Corentin Guillou, cultivateur à Coadigou en Scaër (Morbihan), et de Marie Renée Le Floc’h, ménagère, Corentin Guillou était célibataire. Domicilié chez ses parents, il exerçait la profession de clerc de notaire à Scaër.

En contact avec Jean-Marie Le Guiff (190638), réfugié de Lorient à Scaër avec sa famille et membre du maquis de Scaër dans le bataillon Louis d’Or, Corentin Guillou s’engagea dans les FFI (Forces françaises de l’intérieur) et il rejoignit la compagnie de Rosporden (Finistère) le 4 juin 1944.
Le 15 juillet 1944, il fit partie des FFI du canton de Rosporden stationnés depuis la veille à Quillien en Tourc’h (Finistère) qui furent appelés en renfort par les Francs-tireurs et partisans français (FTPF) de Scaër pour faire face à une violente attaque allemande déployée dans le secteur de Kernabat en Scaër. Dix-huit maquisards y laissèrent la vie, morts au combat ou faits prisonniers, ou encore torturés puis exécutés. Neuf appartenaient au groupe de Scaër, et neuf au groupe de Rosporden dont Corentin Guillou.

Corentin Guillou a été reconnu « Mort pour la France » en 1945 et il a été homologué FFI (2e classe).

Dans le Finistère, le nom de Corentin Guillou est inscrit sur le monument aux morts de Scaër, ainsi que sur deux monuments dédiés aux Résistants, qui ont été érigés à Kernabat et place de la Résistance. À Rosporden, il figure sur la liste « Résistants » de la plaque commémorative « À la mémoire des victimes des combats pour la Libération1944-1945 ».
Dans le Morbihan, à Port-Louis où il figurait sur une plaque du Foyer laïque (aujourd’hui disparue), le nom de Corentin Guillou est inscrit sur la plaque « Guerre 1939-1945 » du monument aux morts, et sur une plaque commémorative apposée en 2021 sur le monument aux victimes port-louisiennes du nazisme, érigé près du Mémorial des fusillés de la citadelle.
Sources

SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 200574 (NC) — SHD, Vincennes GR 16 P 279693 (consulté par CAH). — René Le Guénic, Ces héros venus de l’ombre, 1991, chez l’auteur. — Françoise Le Louër, " Les résistants port-louisiens fusillés-Corentin Guillou ", Chroniques port-louisiennes, Centre d’animation historique du pays de Port-Louis, hors-série n° 26, avril 2021. — Mémorial GenWeb.

Jean-Pierre Husson, Jocelyne Husson

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