Né le 2 décembre 1922 à Chastel (Haute-Loire), mort au combat le 11 juin 1944 à Paulhac-en-Margeride (Lozère) ; résistant au sein des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Fils de Louis-Célestin, cultivateur, et de Victorine Rageades, ménagère, Élie Boisserie est signalé sur la base Mémoire des Hommes comme FFI Maquis de Haute-Corrèze.
Il a été tué au combat dans un secteur éloigné de la Corrèze. Peut-être a t-il fait partie des milliers d’hommes qui ont rejoint le Mont-Mouchet après l’appel du colonel Gaspard fin mai 1944. Les combats eurent lieu ici à partir du 10 juin et sur des communes de la Haute-Loire, du Cantal et de la Lozère, tout autour du Mont-Mouchet.
Il a été tué à Paulhac-en-Margeride
Dans l’organe du Parti communiste du Puy-de-Dôme, La Voix du Peuple du 26 mai 1945 il est indiqué que le corps d’un FFI venait d’être trouvé à Belinay, commune de Paulhac, victime inconnue avec comme seul élément d’identification une chevalière avec les initiales E B et une pochette avec inscrit Louise. Peut-s’être s’agit-il d’Élie Boisserie.
Il a été reconnu Mort pour la France.
Son nom figure au monument aux Morts ainsi que sur le monument commémoratif 1939-1945 à Paulhac-en-Margeride. Un Jean Boisserie tué durant la seconde guerre mondiale figure sur le Monument aux Morts à Lastic (Cantal). Il s’agit sans doute de la même personne.
Sources

SOURCES : AVCC Caen, AC 21 P 25692, dossier Jean Boisserie (nc). — SHD Vincennes, GR 16 P 68174, dossier Jean Boisserie (nc). — La Voix du Peuple, 26 mai 1945. — Jean Favier, Villages Martyrs de la Margeride. — Mémoire des Hommes. — état-civil Chastel.

Eric Panthou

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