Né le 30 juin 1998 à Valmondois (Seine-Oise, Val-d’Oise), massacré le 24 août 1944 à Saint-Ouen-L’Aumône (Seine-et-Oise, Val-d’Oise) ; cheminot ; résistant de la Résistance intérieure française (RIF).

Gaston Bourry était cheminot au dépôt de Paris-La-Chapelle et résidait avec son épouse à Frépillon (Seine-et-Oise, Val-d’Oise).
Le 23 août 1944, à la suite d’une opération du maquis sur la commune limitrophe d’Auvers-sur-Oise, une section de parachutistes allemands appréhenda Gaston Bourry qui était parti rendre visite à sa mère malade, accompagné de Léon Maizière. Tout deux furent conduits à Saint-Ouen-L’Aumône où se trouvaient déjà d’autres prisonniers. Les deux otages furent fusillés en représailles le 24 août vers sept heures du matin dans les ruines du chantier de M. Villeplé, négociant en bois, rue Basse, aujourd’hui 25 rue du Général-Leclerc, ravagée par les bombardements alliés. Un cycliste de passage fut contraint par les Allemands d’enterrer les corps dans une fosse de la machinerie du chantier, d’où ils seront exhumés quelques jours après.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué comme soldat de la Résistance intérieure française (RIF). Il obtint le titre d’interné politique le 5 juin 1944.
Son nom figure sur le monument aux morts à Frépillon (Val-d’Oise) et le monument du dépôt de Paris-la-Chapelle, à Paris (XVIIIe arr.)
Sources

SOURCES : dossier GR 16 P 83518 (nc).— Hervé Barthélemy et Clément Gosselin dans Cheminots victimes de la répression 1940-1945 Mémorial sous la direction de Thomas Fontaine, éd. Perrin/SNCF Paris, 2017 page 254.— Mémorial Genweb.

Jean-Louis Ponnavoy

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