Né le 1er février 1924 à Verdun (Meuse), mort au combat le 11 juin 1944 à Clavières (Cantal) ; menuisier à la SNCF ; résistant au sein des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Fils d’Alexandre Kling et de Marie Cailloux, André Kling était célibataire, domicilié à Etain (Meuse). Il était menuisier au Service du Matériel SNCF au Poste d’Entretien d’Audun-le-Roman.
Il rejoignit l’Auvergne à une date qu’on ignore. Il prit contact avec la Résistance via monsieur Rieux, hôtelier à Laroquebrou (Cantal). Il a ensuite intégré les FFI de la 23éme compagnie le 28 mai 1944 sous le pseudonyme d’André Chansard.
Il a disparu en participant aux combats de Clavières le 8 juin 1944, dans le cadre de la bataille du Mont-Mouchet opposant une concentration de plusieurs milliers de résistants à l’appel des Mouvements Unis de la Résistance, aux troupes allemandes.
Il a été porté disparu.
Il a été reconnu Mort pour la France (25 juillet 1947) et a reçu la carte de volontaire de la Résistance (CVR) le 24 décembre 1952.
Aucun acte de décès n’ayant été dressé lors de sa disparition, son décès a été établi au 11 juin 1944 à Clavières par un jugement du tribunal civil de Saint-Flour en date du 24 juillet 1947.
Le nom d’André Kling figure sur la plaque commémorative 1939-1945, SNCF à Audun-le-Roman ainsi que sur le monument aux Morts à Verdun.
Sources

SOURCES : AVCC Caen, AC 21 P 64061, dossier André Kling. — Mémorialgenweb. — État-civil Clavières.

Eric Panthou

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