Né le 7 février 1921 à Paris (ex Seine, XV° arr.), mort au combat le 11 juin 1944 à Clavières (Cantal) ; résistant au sein des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Fils de Marthe Telesforo, légitimé par la mariage de sa mère avec Eloi Boisson, le 28 mars 1925 à Boulogne, aujourd’hui Boulogne-Billancourt (ex Seine, Hauts-de-Seine), Maurice Boisson habitait Siran (Cantal) au moment de l’Occupation. Il rejoignit la Résistance à une date et dans des circonstances qu’on ignore. Il était certainement réfractaire au STO. Il intégra les FFI au sein de la 26ème Compagnie.
Il a été tué en participant aux combats de Clavières le 11 juin 1944, dans le cadre de la bataille du Mont-Mouchet opposant une concentration de plusieurs milliers de résistants à l’appel des Mouvements Unis de la Résistance, aux troupes allemandes.
Il a été reconnu Mort pour la France.
Son nom figure sur le monument aux Morts de Siran (Cantal) et sur le monument commémoratif du 11 juin 1944 à Clavières.
Il n’a pas de dossier de Résistant conservé à Vincennes. Certaines sources le présentent par erreur né à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais). Il n’y a pas d’acte de décès ou de transcription d’une décision d’un tribunal concernant ce décès. Son acte de naissance porte la mention Mort pour la France à Clavières le 11 juin 1944.
Sources

SOURCES : AVCC Caen, AC 21 P 25752, dossier Maurice Boisson (nc). — La 26e Compagnie. Laroquebrou - Clavières, édition établie par Jean Favier, éditions de l’Association du Musée de la Résistance d’Anterrieux, 2010. — Mémorialgenweb. — État civil Paris.

Eric Panthou

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