Né le 19 septembre 1925 à Paulhaguet (Haute-Loire), mort au combat le 20 juin 1944 à Chaudes-Aigues (Cantal) ; résistant au sein des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Fils de Joseph Adrien, né le 30 janvier 1898 à Langeac (Haute-Loire), cultivateur, et Anne Marie Allezard, ménagère, Jean Pierre Sicard rejoignit la Résistance le 1er mai 1944, intégrant le Corps franc des Truands.
Peu après fut lancé l’appel du Colonel Gaspard à rejoindre en masse le Mont-Mouchet, lancé le 20 mai 1944.
Il fit partie des compagnies envoyées dans le Réduit de Chaudes-Aigues.
Le réduit est attaqué avec violence les 20-21 juin, par l’action convergente de trois unités de la Wehrmacht appuyées par une artillerie et par un appui aérien efficaces. Devant l’évidente disproportion des forces et des puissances de feu, l’ordre de décrochage est donné dans la soirée du 20 juin. On relèvera 120 morts morts parmi les maquisards et la population civile à l’issue des combats du secteur, répartis sur plusieurs communes.
Sergent chef -ou adjudant-chef selon une autre source- Jean-Pierre Sicard fut blessé au combat et il se donna la mort avec une grenade. Ceci se passa à droite de la route de Chaudes-Aigues à Saint-Martial.
Il a été homologué FFI, reconnu Mort la France.
Son nom figure sur le monument aux Morts à Paulhaghet.
Son acte de décès n’a pas été trouvé à Chaudes-Aigues.
Sources

SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 156145, dossier Jean-Pierre Sicard (nc). — SHD Vincennes, GR 16 P 547641, dossier résistant Jean-Pierre-Sicard (nc). —
Jean Favier, Mémorial du réduit de la Truyère, Aurillac, Union des ACVG - CVR du Cantal, Musée de la Résistance d’Anterrieux, 2008. — Mémorialgenweb. — État civil Paulhaguet.

Eric Panthou

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