Né le 1er décembre 1899 à Ustaritz (Basses-Pyrénées, Pyrénées-Atlantiques), fusillé suite à une condamnation à mort le 29 novembre 1941 à Bayonne (Basses-Pyrénées, Pyrénées-Atlantiques) ; résistant des Forces françaises combattantes (FFC).

Martin Laxalde était le fils de Jean, âgé de 42 ans, forgeron et de Gratianne (nom de famille illisible). Il se maria le 3 juin 1924 à Ustaritz avec Berthe Anaïs, dont il eut plusieurs enfants.
Il fut incorporé en avril 1918 au 120e régiment d’artillerie puis au 20e escadron du train. Il fut démobilisé en mars 1921. En 1926, il demeurait dans une cité ouvrière à Ciboure et au début de l’Occupation, il exerçait le métier de cantonnier à la SNCF au Boucau (Basses-Pyrénées). Il était marié et père de famille.
Le 9 septembre 1941, la Feldgendarmerie l’arrêta à la suite d’une dénonciation pour détention de fusils de chasse. Il fut emprisonné à Bayonne et jugé le 13 novembre 1941 par le tribunal militaire de la Feldkommandantur de Biarritz. Il fut condamné à deux mois et demi de prison. Mais le verdict devait être confirmé par l’instance supérieure, en l’occurrence le commandement militaire en France occupée. Celui-ci dut considérer que la sentence était trop clémente et il rejugea Martin Laxalde qui fut finalement condamné à mort. Le dossier judicaire de sa condamnation ne nous est pas connu. Il fut exécuté le 29 novembre 1941 à Bayonne.
Il est inhumé dans la section 2, carré D, rang 15, tombe 765 de la Nécropole nationale, à Chasseneuil-sur-Bonnieure (Charente).
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué comme soldat des Forces françaises combattantes.
Son nom figure sur la plaque commémorative de la SNCF en gare, à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques).
Sources

SOURCES : dossiers SHD GR 16 P 344889 (nc).— Stéphane Robine dans le Mémorial Cheminots victimes de la répression 1940-1945 sous la direction de Thomas Fontaine, éd. Perrin/SNCF Paris, 2017 page 876/877.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de naissance).

Jean-Louis Ponnavoy

Version imprimable