LHUILLERY Armand, Julien
Né le 24 mai 1921 à Vendôme (Loir-et-Cher), exécuté sommairement le 17 août 1944 à Cormainville (Eure-et-Loire) ; cheminot ; résistant des Francs-tireurs et partisans français (FTPF) et des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Armand Lhuillery entra à la SNCF le 25 octobre 1942 comme facteur aux écritures à Châteaudun (Eure-et-Loir).
Il entra dans la Résistance aux Francs-tireurs et partisans (FTP) et devint rapidement un des responsables des cheminots dans le sud du département et le nord du Loir-et-Cher avec le pseudonyme de "capitaine Rolland". il mena plusieurs actions sous les ordres du commandant Roquet alias "Jacques" et fut appréhendé une première fois le 6 juin 1944 mais la police le relâcha faute de preuves et sans l’avoir démasqué. Le 17 août au retour d’une mission de contact avec les troupes américaines, il fut arrêté à Varize avec quatre de ses compagnons, dont le cheminot Charles Sandré. Emmenés dans une ferme à Cormainville, ils furent interrogés et torturés par la Sipo-SD de Chartres et exécutés quelques heures plus tard.
Il est inhumé à Châteaudun.
Il obtint la mention « Mort pour la France » apposée sur son acte de décès et fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Il reçut la Médaille de la Résistance à titre posthume par décret du 18/10/1946 publié au JO le 5/12/1946.
Son nom figure sur la plaque commémorative de la SNCF en gare, à Châteaudun et sur la stèle commémorative devant le cimetière, à Cormainville et la plaque commémorative en hommage à 5 résistants, à Varize (Eure-et-Loir).
Voir Cormainville 17 août 1944
Il entra dans la Résistance aux Francs-tireurs et partisans (FTP) et devint rapidement un des responsables des cheminots dans le sud du département et le nord du Loir-et-Cher avec le pseudonyme de "capitaine Rolland". il mena plusieurs actions sous les ordres du commandant Roquet alias "Jacques" et fut appréhendé une première fois le 6 juin 1944 mais la police le relâcha faute de preuves et sans l’avoir démasqué. Le 17 août au retour d’une mission de contact avec les troupes américaines, il fut arrêté à Varize avec quatre de ses compagnons, dont le cheminot Charles Sandré. Emmenés dans une ferme à Cormainville, ils furent interrogés et torturés par la Sipo-SD de Chartres et exécutés quelques heures plus tard.
Il est inhumé à Châteaudun.
Il obtint la mention « Mort pour la France » apposée sur son acte de décès et fut homologué comme soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Il reçut la Médaille de la Résistance à titre posthume par décret du 18/10/1946 publié au JO le 5/12/1946.
Son nom figure sur la plaque commémorative de la SNCF en gare, à Châteaudun et sur la stèle commémorative devant le cimetière, à Cormainville et la plaque commémorative en hommage à 5 résistants, à Varize (Eure-et-Loir).
Voir Cormainville 17 août 1944
Sources
SOURCES : Service historique de la Défense, SHD Vincennes, GR 16 P 371746 (nc).— Hervé Barthélemy et Cédric Neveu dans le Mémorial Cheminots victimes de la répression 1940-1945 sous la direction de Thomas Fontaine, éd. Perrin/SNCF Paris, 2017 page 942.— Mémoire des Hommes.— Mémorial Genweb.
Jean-Louis Ponnavoy
