Né le 22 mai 1907 à Cherveix-Cubas (Dordogne), exécuté sommairement à Périgueux (Dordogne) ; cheminot ; résistant FFI non homologué.

Jean Martin fut embauché le 16 août 1935 par la Compagnie de chemin de fer du Paris-Orléans (P-O) comme cantonnier à l’essai à Périgueux et commissionné un an plus tard. Il fut affecté le 1er octobre 1941 à l’atelier voie de Périgueux. Le 9 mars 1942, il fut muté comme manœuvre spécialisé aux ateliers de Chamiers, à Coulounieix-Chamiers (Dordogne). Il se maria avec une garde-barrière dont il eut deux enfants.
Il entra dans la Résistance et devint chef de groupe "Karl" à l’état-major FFI. Il fut arrêté par la Sipo-SD le 15 août 1944 à Périgueux au cours d’une mission et fusillé deux jours après à la caserne Daumesnil du 35e régiment d’artillerie à Périgueux, lors de la retraite des services allemands.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et le titre d’interné résistant en septembre 1956.
Il n’y a pas de dossier d’homologation au SHD ;
Son nom figure sur le monument commémoratif Mur des fusillés, à Périgueux et le monument aux morts des ateliers de Chamiers, à Coulounieix-Chamiers (Dordogne)
Sources

SOURCES : Hervé Barthélemy et Clément Gosselin dans le Mémorial des Cheminots victimes de la répression 1940-1945 sous la direction de Thomas Fontaine, éd. Perrin/SNCF Paris, 2017 page 1002.— Mémorial Genweb.

Jean-Louis Ponnavoy

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