Né le 13 août 1925 à Pollein, Val d’Aoste (Italie), mort le 23 juillet 1944 à Méaudre (aujourd’hui Autrans-Méaudre-en-Vercors (Isère) ; sans profession connue ; résistant de l’Armée Secrète, homologué Forces françaises de l’Intérieur et interné résistant (D.I.R.)

Tombe 1, Nécropole nationale de Saint-Nizier-du-Moucherotte (Isère), lieu de mémoire
Tombe 1, Nécropole nationale de Saint-Nizier-du-Moucherotte (Isère), lieu de mémoire
Photo : Thierry Pinel, Geneanet, sous licence d’usage CC BY-NC-SA 2.0
Charles, Barthélémy, Dominique Rebora était le fils de Philippe, Jacques, forgeron, et d’Alice, Rosalie Bottino, son épouse.
La famille, qui habitait Villard-Bonnot (Isère), obtint sa naturalisation par décrets du 24 décembre 1931.
Philippe Rebora mourut en 1933.
Charles Rebora s’engagea dans la Résistance et rejoignit le maquis du Vercors, secteur 8 de l’AS Isère, où il fut intégré comme chasseur dans l’un des bataillons de chasseurs alpins reconstitués.
Ses services sont homologués à partir du 13 juin 1944.
Il fut tué le 23 juillet 1944 au Pas de la Chèvre, à cheval sur les communes de Rencurel (Isère) et Méaudre (aujourd’hui Autrans-Méaudre-en-Vercors (Isère), sans que l’on sache exactement s’il mourut au combat ou si, fait prisonnier comme le laisse penser l’homologation d’interné résistant, il fut sommairement exécuté.
Il obtint la mention "Mort pour la France" et fut homologué résistant, membre des forces françaises de l’Intérieur, et interné résistant (D.I.R.).
Il fut décoré de la Médaille de la Résistance à titre posthume.
D’abord inhumé au côté de son père au cimetière de Villard-Bonnot, il est désormais enterré dans la Nécropole Nationale de Saint-Nizier-du-Moucherotte (Isère), tombe 1.


Notice provisoire


Voir : Nécropole nationale de Saint-Nizier-du-Moucherotte
Sources

SOURCES : SHD Vincennes, GR 19 P 18/16 ; GR 16 P 502486 (nc) — AVCC Caen, AC 21 P 132334 et AC 21 P 648765 (nc) — Mémoire des hommes — JORF Gallica

Jean-Luc Marquer

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